Un avion vole au-dessus de conteneurs et de camions, et une personne portant un gilet de sécurité se trouve au sol.

Diversification du commerce : trois marchés stratégiques à considérer

Vous vous demandez quelle destination vous devriez privilégier pour faire croître votre entreprise? Lisez ce que trois spécialistes des marchés ont à dire sur le potentiel que recèlent l’Indo-Pacifique, l’Union européenne et l’Amérique latine pour les exportateurs canadiens, avec des renseignements clés pour chaque région.

L’effet multiplicateur de la diversification des marchés

La plupart des entreprises prospères ont une stratégie en commun : la diversification. Quels que soient leurs gammes de produits, leurs fournisseurs, leur clientèle ou leurs réseaux de distribution, elles évitent de dépendre d’une seule source, ce qui les rend plus résilientes.

Il en va de même pour les marchés mondiaux dans lesquels vous faites des affaires. Dans l’environnement commercial imprévisible actuel, il est plus important que jamais d’élargir votre portée internationale.

De nombreux propriétaires d’entreprise considèrent la diversification géographique comme un moyen de générer plus de revenus. Bien que ce soit probablement la motivation la plus convaincante, vous pouvez récolter plusieurs autres avantages en semant des graines dans plusieurs marchés.

En fait, la recherche démontre que les entreprises qui exportent ont un meilleur rendement que celles qui n’exportent pas parce qu’elles :

  • spécialisent leur production et profitent d’économies d’échelle;
  • interagissent avec les consommateurs et les fournisseurs étrangers et apprennent de ces derniers;
  • font face à une concurrence plus forte qui les incite à investir et à améliorer leurs pratiques commerciales.

Quelle est la destination à privilégier?

Récemment, les conseillers du Centre aide-export, un service gratuit de questions et réponses d’Exportation et développement Canada (EDC), ont constaté une augmentation importante des demandes de renseignements émanant d’entreprises canadiennes.

Voici les trois questions qui reviennent le plus souvent :

  1. Où dois-je aller?
  2. Quels sont les marchés les plus prometteurs?
  3. EDC peut-elle m’aider à les atteindre?

Le webinaire Marchés clés pour la diversification stratégique du commerce répond à ces questions. Il traite de trois marchés d’exportation prometteurs pour les produits et services canadiens, dont les secteurs ayant le potentiel de croissance le plus élevé. Les conférenciers discutent également de certains des défis inhérents aux affaires à l’étranger, ainsi que des stratégies d’atténuation des risques.

Il est difficile d’imaginer trois marchés régionaux plus différents que ceux de l’Indo-Pacifique, de l’Europe et de l’Amérique latine. Chacun est très diversifié au sein de son propre bloc commercial, et encore plus lorsqu’on les compare les uns aux autres. Pourtant, ils ont une chose en commun : les principaux marchés de chaque région ont conclu des accords de libre-échange (ALE) avec le Canada. Ces accords donnent aux entreprises canadiennes un avantage par rapport à la concurrence dans les pays qui n’exercent pas leurs activités commerciales dans le cadre d’un régime préférentiel.

Bref, si vous vous demandez « Où dois-je aller? », commencez par jeter un coup d’œil à la liste des pays avec lesquels le Canada a conclu un ALE bilatéral ou régional. La prochaine étape consiste à recueillir des renseignements et des connaissances auprès de spécialistes de ces marchés géographiques stratégiques.

Voici un tour d’horizon rapide de chaque région, avec des faits et des observations des représentants d’EDC qui sont sur place.
 

L’Indo-Pacifique

La taille et les caractéristiques du marché

L’Indo-Pacifique englobe plus de 40 pays qui, collectivement, représentent la moitié de la population mondiale. Très diversifiée, la région comprend certaines des plus grandes économies du monde, dont l’Inde et la Chine, ainsi que les économies très développées du Japon, de la Corée du Sud, de l’Australie et de Singapour. La région compte également quelques-uns des marchés émergents les plus prometteurs : l’Indonésie, le Vietnam, la Thaïlande et les Philippines.

Selon Ran Carter, représentante en chef d’EDC pour la Chine élargie, la croissance exponentielle de la classe moyenne dans la région est particulièrement intéressante. On estime que d’ici 2030, les deux tiers de la classe moyenne mondiale habiteront en Indo-Pacifique. L’économie de la région devrait être plus du double de celle des États-Unis d’ici 2040 et représenter 40 % de la consommation mondiale.

Les relations commerciales avec le Canada

L’Indo-Pacifique constitue le deuxième plus grand bloc commercial du Canada, alors que la Chine, le Japon et la Corée du Sud se classent parmi nos 10 principales destinations d’exportation.

L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) est l’ALE régional qui régit les relations commerciales du Canada avec sept états membres de l’Indo-Pacifique : le Japon, la Malaisie, le Vietnam, Singapour, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Brunei.

Au cours des cinq années qui ont suivi la ratification du PTPGP en 2018, le commerce de marchandises du Canada à destination des pays de l’Indo-Pacifique signataires de l’Accord a augmenté de 38 %. « Il s’agit d’une croissance considérable », dit Mme Carter, qui est persuadée que les chiffres continueront d’augmenter.

Le Canada a également conclu un ALE bilatéral avec la Corée et a récemment signé un accord de partenariat économique global avec l’Indonésie. Le gouvernement du Canada envisage aussi de conclure en 2025 des négociations qui aboutiront à un ALE entre le Canada et les 10 pays représentés dans l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), ce qui officialisera nos liens avec l’Indonésie, les Philippines et la Thaïlande, entre autres.

Les secteurs porteurs

Mme Carter affirme qu’il y a une bonne adéquation entre les secteurs ayant le plus grand potentiel de croissance en Indo-Pacifique et les capacités canadiennes.

« La demande de produits agroalimentaires augmente régulièrement, parallèlement à la croissance de la classe moyenne de la région. Ayant plus d’argent à dépenser, les gens recherchent des aliments de meilleure qualité et c’est là que le Canada peut jouer un rôle important. »

En plus de l’agriculture, il existe d’autres secteurs de croissance pour les entreprises canadiennes dans cette région :

  • Les infrastructures
  • La fabrication de pointe

Les défis du marché régional

La concurrence est forte en Indo-Pacifique, les acteurs locaux, régionaux et multinationaux jouant du coude pour obtenir leur part du gâteau. La langue est un obstacle commun. Qui plus est, il faut naviguer à travers les différentes pratiques culturelles et commerciales, les régimes réglementaires capricieux et les préoccupations concernant les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) qui prévalent dans plusieurs marchés. Des enjeux comme la corruption, les droits de la personne et les réglementations environnementales peuvent créer des obstacles et être une source de préoccupation pour de nombreuses entreprises canadiennes.

Mme Carter aborde franchement la montée des tensions géopolitiques dans la région, en particulier en ce qui concerne la rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine. Néanmoins, elle exhorte les entreprises canadiennes à considérer l’Indo-Pacifique comme un marché régional essentiel à long terme pour la diversification, que ce soit comme destination générale ou au sein des pays qui la composent.

L’Europe et le Royaume-Uni

La taille et les caractéristiques du marché

En tant que bloc commercial, les 27 États membres de l’Union européenne (UE), combinés au Royaume-Uni (R.-U.), totalisent 518 millions de personnes. Comme la plupart des économies développées, le segment occidental de l’UE abrite une population vieillissante. Le produit intérieur brut (PIB) total de cette région avoisine les 33 000 milliards de dollars, les dépenses de consommation représentant 51 % de ce montant.

« Bien que le cadre réglementaire soit cohérent à l’échelle de l’UE, ne vous méprenez pas : 28 nations, cultures et langues différentes se traduisent par un marché considérablement diversifié », explique Klaus Houben, directeur du développement des affaires pour l’Europe à EDC, dont le bureau est situé à Düsseldorf, en Allemagne.

La région comprend des marchés très développés et très industrialisés comme l’Allemagne, le R.-U., la France, le Danemark, la Norvège, la Suède, la Finlande, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

L’Europe centrale est devenue une plaque tournante de la production, avec des capacités considérables en Pologne, en République tchèque et en Hongrie.

Les relations commerciales avec le Canada

Le Canada a signé un ALE avec l’UE en 2016. L’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne a entraîné l’élimination de 98 % des tarifs douaniers de l’UE sur les produits canadiens. Depuis, le commerce bilatéral de marchandises a augmenté de 65 %, ce qui démontre les avantages des accords de libre-échange.

Après le départ du R.-U. de l’UE, l’Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni est entré en vigueur en 2021 et préserve les principaux bienfaits de l’AECG, ainsi que l’avantage concurrentiel du Canada dans ce marché. Le R.-U. est le troisième partenaire commercial en importance du Canada, les échanges commerciaux annuels entre les deux pays totalisant plus de 47 milliards de dollars.

Les secteurs porteurs

Dans le cadre du pacte vert pour l’Europe, l’UE s’est engagée à devenir le premier continent à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. La commission cherche également à devenir plus indépendante sur le plan énergétique à la suite de l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie. Pour soutenir ces objectifs, elle investit quelque 275 milliards d’euros (423 milliards de dollars canadiens) de fonds NextGenerationEU et REPowerEU en appui aux investissements verts. Une autre tranche de 118 milliards d’euros (182 milliards de dollars canadiens) de fonds de la politique de cohésion est affectée à la transition vers une économie propre jusqu’en 2027. Les entreprises canadiennes de technologies propres, surtout dans les secteurs des énergies nucléaires et renouvelables, feraient bien d’explorer les débouchés dans cette région.

Comme l’Europe cherche à s’affranchir davantage de la Chine, des occasions se présentent pour les matières premières, les minéraux critiques et les produits pharmaceutiques.

L’Europe est une destination privilégiée pour les foires commerciales. Axée sur le développement industriel, la Hannover Messe, qui se tient à Hanovre, en Allemagne, est l’une des plus grandes foires commerciales du monde. La région est également l’hôte des plus grandes foires pour le secteur alimentaire et les appareils médicaux.

M. Houben mentionne que plusieurs conglomérats situés en Allemagne ont beaucoup d’échanges commerciaux avec l’Indo-Pacifique, ce qui en fait une porte d’entrée importante vers d’autres marchés régionaux d’intérêt au-delà de l’UE.

Les défis du marché régional

Outre les défis culturels et linguistiques inhérents à une telle région multiethnique, les réglementations et certifications peuvent être un point de friction pour les entreprises qui cherchent à exporter vers l’UE. M. Houben recommande aux entreprises canadiennes de veiller à ce que leurs certifications soient conformes aux normes de l’UE et, si elles ne le sont pas, d’apporter les changements nécessaires pour assurer leur succès à long terme dans la région.

Il leur conseille également d’avoir une présence physique dans le marché, en particulier dans le cas des entreprises de fabrication de pointe qui doivent être en mesure de respecter des ententes d’entretien et de service.

L’Amérique latine et les Antilles

La taille et les caractéristiques du marché

L’Amérique latine et les Antilles comprennent 33 pays et comptent une population totale de près de 660 millions d’habitants. Comme l’Indo-Pacifique, cette région connaît une expansion rapide de sa classe moyenne.

Selon Jorge Rave, vice-président d’EDC pour la région, la classe moyenne est passée de 15 % en 2000 à 41 % de la population totale en 2025. « De toute évidence, cela a une incidence considérable sur le pouvoir d’achat et ajoute à l’attrait de bon nombre de ces marchés pour les exportateurs canadiens », soutient-il.

Comparativement à l’Europe, la région compte une forte proportion de jeunes, puisqu’environ 33 % des gens ont moins de 25 ans. Bien que la région soit ethniquement diversifiée, les langues les plus parlées sont l’espagnol et le portugais.

Les relations commerciales avec le Canada

Le plus important partenaire commercial du Canada en Amérique latine est de loin le Mexique, le commerce bilatéral annuel de marchandises avoisinant les 60 milliards de dollars. L’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) demeure en vigueur et aucun tarif douanier n’est perçu entre le Canada et le Mexique.

Par ailleurs, le PTPGP donne aux entreprises canadiennes un accès préférentiel au Chili et au Pérou, en plus des nations de l’Indo-Pacifique.

Le Canada a également conclu des accords bilatéraux de libre-échange avec le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Honduras, le Panama et le Pérou et a mené à bien les négociations en vue d’un nouvel ALE avec l’Équateur le 4 février 2025.

Les secteurs porteurs

L’agriculture demeure la pierre angulaire des économies latino-américaines et englobe tout, de la production jusqu’aux aliments transformés. Les boissons sont populaires en Argentine, au Brésil, au Chili, au Mexique et au Pérou; elles offrent d’énormes possibilités aux entreprises canadiennes de ce secteur.

L’intérêt pour les énergies renouvelables est en hausse : on y investit dans l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique. Cela est dû en grande partie aux politiques gouvernementales favorables et aux abondantes ressources naturelles dont disposent de nombreux pays d’Amérique latine.

La région est riche en produits forestiers et en minéraux critiques, ce qui offre de nombreuses possibilités aux entreprises canadiennes spécialisées dans les pratiques minières et forestières durables. EDC a tissé des liens importants avec des sociétés régionales de premier plan dans ces secteurs par l’entremise du Programme de jumelage d’affaires, qui peut mener à des présentations entre ces acheteurs et des entreprises canadiennes qualifiées.

La fabrication de pointe est très développée au Mexique. La pénétration accrue d’Internet et une utilisation plus répandue des téléphones intelligents stimulent la croissance du commerce électronique, des services numériques et des télécommunications, principalement en Argentine, au Brésil et au Mexique.

Les défis du marché régional

Les préoccupations en matière de sécurité et de corruption continuent d’être deux des plus grands défis à relever pour faire des affaires en Amérique latine. Bien qu’il y ait eu des améliorations notables dans la lutte contre la corruption, M. Rave invite les entreprises canadiennes à rester vigilantes lorsqu’elles négocient des transactions dans la région, car aucun territoire au monde n’est à l’abri de ce type de menace commerciale.

M. Rave rappelle aux entreprises canadiennes que lorsqu’elles choisissent un partenaire sur place, elles doivent faire preuve de diligence raisonnable et, à tout le moins, s’assurer que celui-ci est une entité juridique reconnue établie conformément aux lois nationales applicables.
 

Viser le long terme

L’an dernier, les trois quarts des exportations canadiennes sont allés aux États-Unis, ce qui est compréhensible, étant donné la proximité, la taille du marché, le pouvoir d’achat et les similitudes en ce qui concerne la langue, les lois et les pratiques commerciales. Mais compte tenu du paysage commercial imprévisible entre le Canada et les États-Unis, il est essentiel pour les entreprises canadiennes d’élargir leur champ d’action et de chercher d’autres débouchés, au-delà de ceux qui se trouvent chez notre voisin immédiat.

Cette approche impliquera un niveau considérable d’énergie et d’effort, qui sont les caractéristiques essentielles requises pour tenter de rompre avec un modèle éprouvé. La diversification nécessite l’établissement d’un bon réseau, la compréhension de nouvelles exigences et réglementations et la mise en place de ressources, tant sur le plan du financement que sur celui des connaissances.

C’est ce que Todd Winterhalt, premier vice-président, Marchés internationaux, à EDC, appelle les trois « R » de l’expansion des entreprises à l’international. « Oui, c’est un peu plus coûteux au début, mais l’avantage de la diversification se résume à la résilience et à la capacité de résister aux événements qui surgissent – en particulier dans un marché. »

L’équipe commerciale du Canada : toujours à vos côtés, partout dans le monde

L’écosystème de l’équipe commerciale du Canada est un groupe interconnecté de partenaires du gouvernement fédéral qui travaillent ensemble pour soutenir votre croissance internationale. Fort de plus de 1 000 professionnels du commerce dans plus de 160 villes dans le monde, le Service des délégués commerciaux (SDC) est l’un de ces partenaires – et un lien essentiel pour vous aider à repérer les marchés étrangers qui offrent le plus de potentiel pour votre entreprise.

EDC travaille en étroite collaboration avec le SDC par l’entremise de représentations dans des marchés stratégiques partout dans le monde, afin de créer des avenues et des liens entre les entreprises canadiennes et les fournisseurs et clients internationaux.

Vous pouvez également compter sur l’équipe d’économistes et d’analystes de calibre mondial d’EDC pour produire des rapports économiques en temps opportun, notamment les Perspectives économiques mondiales, l’Analyse trimestrielle des risques pays et des profils de marché. Grâce à notre portail ExportActions, vous trouverez une vaste bibliothèque de ressources, dont des guides, des articles, des webinaires et des balados.

Pour prendre des décisions d’affaires éclairées concernant le marché étatsunien, n’oubliez pas de visiter notre nouveau centre de renseignements sur le marché américain, où se trouvent des ressources et des outils à jour, les renseignements économiques les plus récents sur les États-Unis et des liens pratiques vers des ressources de notre réseau de partenaires.

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Date de modification : 2025-05-07