Voilà un équilibre difficile à trouver. Vous voulez offrir des modalités de paiement attrayantes à vos clients pour les encourager à faire affaire avec vous, mais en même temps recevoir les sommes qui vous sont dues le plus tôt possible pour maintenir vos activités et investir dans votre croissance.
Bien que cette difficulté soit inhérente à toute transaction, le risque qui en découle est plus élevé dans le cas des transactions internationales, explique Sarah van Wolde, souscriptrice principale à Exportation et développement Canada (EDC).
« Des modalités trop souples suggèrent au client qu’il peut prendre son temps pour payer : des retards ou même un défaut de paiement peuvent s’ensuivre, ce qui cause des problèmes de flux de trésorerie. »
« Des modalités trop souples suggèrent au client qu’il peut prendre son temps pour payer : des retards ou même un défaut de paiement peuvent s’ensuivre, ce qui cause des problèmes de flux de trésorerie », indique Mme van Wolde. « Généralement, il est plus difficile de recouvrer des paiements dans un autre pays, même aux États-Unis, ce qui augmente le risque. »
Il s’agit donc de choisir la stratégie de paiement qui saura attirer les acheteurs étrangers et même vous conférer un avantage sur vos concurrents tout en vous permettant de bien gérer le risque financier. Pour la plupart des ventes à l’étranger, les exportateurs se servent de l’un des instruments financiers de paiement suivants, chacun ayant ses forces et ses faiblesses, selon le cas.
Moins risqué, mais aussi moins attrayant pour l’acheteur
Le paiement comptant à l’avance, comme son nom l’indique, implique que vous recevez le paiement avant de livrer les biens au client.
Forces | Faiblesses |
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Plus de sécurité pour l’exportateur et pour l’acheteur
Une lettre de crédit, ou LC, est un mode de paiement conditionnel où la banque émettrice promet de vous payer une fois que vous aurez rempli toutes les conditions de la vente. En général, votre client et vous convenez de ces conditions; ensuite, c’est lui qui fait préparer une LC par sa banque selon ces conditions. Enfin, la banque du client fait parvenir la LC à la vôtre.
Forces | Faiblesses |
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Moins risqué qu’un compte ouvert, mais plus risqué qu’une lettre de crédit
Il y a deux grands types de recouvrement d’effets : documents contre paiement et documents contre acceptation. Dans le cas de la remise des documents contre paiement, votre banque canadienne envoie les documents d’expédition à une banque correspondante dans le pays de votre client. Une fois les biens arrivés au port d’entrée, la banque correspondante présente les documents à votre client. Celui-ci paie la banque et reçoit en échange les documents d’expédition, qu’il utilise alors pour dédouaner la marchandise. Puis, la banque correspondante vous envoie le paiement par l’intermédiaire de votre banque.
Le processus est le même pour la remise des documents contre acceptation, sauf que vous autorisez le client à payer la banque correspondante à une date ultérieure prédéterminée. À cette date, une fois que le client a payé, la banque correspondante lui remet les documents. Vous recevez ensuite le paiement par l’intermédiaire de votre banque.
Forces | Faiblesses |
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Si vous offrez des modalités à compte ouvert, vous acceptez d’expédier les biens avant d’être payé. Le client promet de payer dans un certain délai après la réception de la marchandise, généralement entre 30 et 180 jours.
Forces | Faiblesses |
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Choisir le bon mode de paiement demande réflexion et analyse. Mais comme l’affirme Mme van Wolde, « si vous réalisez des contrôles préalables rigoureux sur les clients et les marchés, le risque de non-paiement diminue grandement, surtout sur des marchés établis comme les États-Unis et la plupart des pays de l’Union européenne ».