Pour les visiteurs, la Malaisie, Singapour et l’Australie sont des nations très différentes, avec des cultures, des économies et des paysages bien distincts. Pourtant, leur proximité géographique dans la région indo-pacifique les lie en tant qu’importants acteurs du commerce international.
Pour les exportateurs canadiens, ces pays représentent une foule de débouchés, de la haute technologie jusqu’aux produits agricoles. Leur emplacement stratégique et leurs marchés en effervescence en font des destinations attrayantes pour l’expansion.
- Le passage de la Malaisie d’une économie axée sur l’agriculture à un statut de chef de file dans la fabrication de produits électriques et électroniques démontre bien son avancée économique rapide. La croissance de son produit intérieur brut (PIB) est estimée à 4,5 % en moyenne pour les cinq prochaines années.
- Singapour, qui brille par son innovation technologique, est gage de puissance économique et de stabilité politique et représente une porte d’entrée stratégique vers l’Asie du Sud-Est. L’aéroport Changi est l’un des plus achalandés au monde : il dessert 163 villes de 49 pays et territoires et offre notamment des vols courts vers des villes d’Asie du Sud-Est, comme Bangkok, Kuala Lumpur, Jakarta et Hô Chi Minh-Ville.
- Les ressources de l’Australie et ses liens solides avec l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) rendent très avantageux les réseaux commerciaux régionaux.
En tant que partenaires du Canada dans le cadre de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), ces trois pays sont importants pour une solide intégration régionale des exportateurs canadiens en Indo-Pacifique. Reportez-vous à l’accord pour découvrir comment il peut accélérer la croissance de votre entreprise et jetez un œil à la page de renseignements sur les marchés de l’Indo-Pacifique d’EDC.
Avec l’ouverture du 12e bureau d’EDC en Thaïlande en 2025 dans le cadre de sa notre stratégie en Indo-Pacifique, les entreprises canadiennes sont mieux soutenues que jamais, selon Diane Belliveau, vice-présidente régionale, Asie de l’Est et Océanie à EDC.
« Les entreprises se tournent de nouveau vers les marchés étrangers, maintenant que la pandémie est chose du passé. Les missions commerciales d’Affaires mondiales Canada leur font ouvrir les yeux. Elles nous disent à quel point elles sont ravies de nous voir sur ces marchés. Cela nous montre la voie à suivre », explique-t-elle.
Pour les entreprises canadiennes qui veulent percer sur de nouveaux marchés en dehors de l’Amérique du Nord, la Malaisie, l’Australie et Singapour sont des destinations prometteuses.
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Faire affaire en Malaisie
La Malaisie a connu une extraordinaire transformation durant les dernières années. Passant d’une économie axée sur l’agriculture à la fabrication de produits électroniques et aux services connexes, ce pays est maintenant l’une des plus importantes économies de l’ANASE.
Cette avancée a entraîné un très bon coup sur le plan social : la Malaisie a réduit son taux de pauvreté à seulement 1,4 % (2024), grâce à une bonne croissance de la consommation privée et à une modération attentive de l’inflation. Elle est en bonne voie d’atteindre le statut de pays à revenu élevé selon la Banque mondiale entre 2028 et 2030.
« Ce sera un jalon remarquable », souligne Nadeem Rizwan, économiste au Centre d’information économique et politique d’EDC. « Mais pour l’atteindre, le pays devra grimper encore dans la chaîne de valeur en favorisant l’innovation, en instaurant une économie fondée sur les connaissances et en renforçant sa capacité concurrentielle à l’international. »
« La Malaisie a pour ambition de devenir un pilier central de l’aéronautique en Asie du Sud-Est d’ici 2030. Sa feuille de route est axée sur cinq sous-secteurs, notamment l’entretien et la réparation, les systèmes de fabrication, l’ingénierie, les services de conception et l’éducation et la formation », indique M. Rizwan.
« Si la Malaisie réussit cette transition, son économie passera au prochain niveau. Et si elle devient un pilier de l’aéronautique, cela créera des débouchés pour les exportateurs canadiens qui ont de l’expertise dans ce domaine. »
Le pays encadre aussi cette croissance au moyen d’un concept de ville intelligente, une initiative ambitieuse qui vise à améliorer les conditions de vie urbaine. Le plan propose d’importants investissements dans l’infrastructure numérique, le développement urbain durable et les technologies novatrices.
L’accent sur le transport durable et intelligent s’inscrit dans les tendances mondiales, ce qui fait de la Malaisie une destination attirante pour les entreprises canadiennes de technologie et celles en démarrage.
- En plus de faire partie de l’ANASE, la Malaisie est membre de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), du PTPGP, du Partenariat économique régional global (PERG) et du Commonwealth.
- La Malaisie dépend fortement de l’importation pour sa sécurité alimentaire. Les exportations canadiennes du secteur agroalimentaire et des produits de la mer représentent 269,7 millions de dollars canadiens, soit environ 1 % des importations agricoles du pays. Le lait de soja, l’huile de canola, la farine, le soja, le porc et d’autres aliments préparés font partie du commerce d’exportation canadien.
- La potasse et l’engrais sont essentiels à l’industrie malaise de l’huile de palme – et le Canada en a exporté pour 227,7 millions de dollars canadiens en 2024.
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Débouchés pour les exportateurs canadiens en Malaisie
La Malaisie s’engage à réduire l’intensité des émissions de carbone de son PIB de 45 % d’ici 2030 et à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, dans le cadre de la National Energy Transition Roadmap (NETR). Selon le 13e plan de la Malaisie qui devrait être en vigueur entre 2026 et 2030, l’énergie nucléaire est aussi envisagée à titre de source potentielle d’énergie propre pour le pays.
« Il s’agit d’une chance unique pour les entreprises canadiennes de technologies propres », affirme Xiang Liang Chan, représentante en chef d’EDC pour Singapour et la Malaisie.
« Le Canada est au deuxième rang mondial en ce qui concerne la quantité de représentations d’entreprises des technologies propres. En plus d’avoir 170 entreprises établies dans le domaine des technologies d’hydrogène et des piles à combustible, le Canada est le deuxième producteur mondial d’hydroélectricité, est une région nucléaire de premier rang et fait partie des dix principaux producteurs d’hydrogène. Ces données sont importantes et démontrent le leadership canadien relatif aux technologies propres. »
« Le Canada a le potentiel d’exploiter ses forces dans le domaine des technologies propres et son expérience avec les solutions d’énergie renouvelable. Comme les pays essaient de se décarboner, les entreprises canadiennes prêtes à exporter peuvent devenir des partenaires essentiels dans la transition mondiale vers une économie à faible coût et résiliente face aux changements climatiques », explique-t-elle.
- Le concept de ville intelligente de la Malaisie recèle des débouchés dans les technologies novatrices, l’énergie renouvelable et les solutions d’infrastructure durable, ainsi que la construction d’infrastructure ferroviaire, routière et numérique, comme des centres des données.
- L’expertise canadienne en ingénierie, en formation et en fabrication dans le domaine de l’aéronautique pourrait prendre son envol grâce à l’industrie émergente de la Malaisie dans ce secteur.
- Les exportateurs canadiens peuvent soutenir les importations visant la sécurité alimentaire en Malaisie au moyen de produits agricoles, de technologies agricoles de pointe et de pratiques durables. Les exportations canadiennes de produits agroalimentaires sont au cœur de la stratégie commerciale pour l’Indo-Pacifique.
- Les aliments et boissons canadiens de haute qualité et nutritifs sont de plus en plus populaires auprès de la classe moyenne. Jusqu’à 90 % de la viande rouge consommée au pays provient de sources étrangères.
- Le secteur croissant de la santé de la Malaisie recèle des occasions liées à l’importation d’appareils médicaux et de produits pharmaceutiques et de télémédecine.
Principaux défis pour le commerce en Malaisie
Le commerce en Malaisie vient avec son lot de défis, comme des pratiques culturelles en affaires, la langue et la distance. La priorité accordée par le pays à la réduction de la dette signifie aussi que les partenariats public-privé (PPP) qui réduisent le risque de l’économie sont privilégiés. Les projets de PPP doivent remplir plusieurs critères, comme des garanties de prêt et des cibles de longévité.
Autres défis pour les exportateurs canadiens
- Le manque de relations logistiques directes entre le Canada et la Malaisie affecte les coûts du commerce. Apprenez-en plus sur les stratégies qui favorisent l’accès à la région avec notre balado, Au-delà des frontières : percer en Indo-Pacifique.
- Il y a une forte concurrence avec les autres pays de l’ANASE, notamment de la compétition directe de l’Australie et du Japon.
- Les règles entourant l’importation de produits agroalimentaires, surtout la distribution de produits non halals, peuvent être complexes. Mais la croissance des certifications halales pourrait ouvrir des portes.
L’accès au marché malais
« La position économique globale de la Malaisie et son secteur financier sain font de ce pays un marché d’exportation attrayant », explique M. Rizwan. « La Malaisie a un plan. Elle attire des investissements. Elle investit dans le capital humain. Et son plan porte ses fruits. »
- Cote de risque à court terme : Modéré
- Principales exportations canadiennes (2024) : Engrais, aluminium, céréales, oléagineux, machines et pièces électriques
- Valeur totale des exportations canadiennes (2024) : 1,3 milliard de dollars
- Accords commerciaux avec le Canada : PTPGP
- Population : 35,6 millions (2024)

Faire des affaires à Singapour
Pour une petite cité-État de six millions de personnes, Singapour est un poids lourd à l’échelle mondiale. Malgré son empreinte physique minime, Singapour est un leader des secteurs des technologies, de la fabrication et des technologies propres, ce qui en fait une destination de choix pour les entreprises en démarrage.
« Comme elle est une petite nation avec des ressources limitées, Singapour comprend la nécessité d’innover et d’être compétitive à l’international », indique Xiang Liang Chan, représentante en chef d’EDC pour Singapour et la Malaisie en Développement des affaires mondial.
« Pour soutenir le rythme des innovations, le budget 2025 de Singapour comprend un investissement d’un milliard de dollars en infrastructure de recherche et développement », déclare Susanna Campagna, première analyste des risques pays d’Asie au Centre d’information économique et politique.
« Singapour est un leader de l’innovation : elle perçoit ce secteur comme un moteur de la croissance durable, qui soutient la société et les conditions de vie de ses habitants et qui maintient sa capacité concurrentielle à titre de pilier régional de l’innovation, de la technologie et du commerce », explique-t-elle.
- Le meilleur atout de Singapour est sa main-d’œuvre qualifiée et hautement compétente. Le gouvernement investit dans des fonds de microformation pour permettre aux Singapouriens de développer leurs compétences.
- Cette nation affiche un revenu élevé par habitant, et la croissance de son PIB est estimée à environ 3 % pour 2025 et les cinq prochaines années.
- L’ouverture aux affaires démontrée par Singapour et son rôle de centre financier et commercial multinational lui assure une place constante parmi les principales économies mondiales en matière de compétitivité.
- Singapour détient le plus grand port à propriété publique au monde, qui sert de lien essentiel vers plus de 600 ports et 123 pays.
Débouchés pour les exportateurs canadiens à Singapour
Avec son ouverture au commerce, sa politique stable et son économie solide, Singapour est une destination de choix pour les exportateurs du monde entier. Pour les entreprises canadiennes, le PTPGP présente de nombreux avantages dans les secteurs des technologies financières, de l’intelligence artificielle (IA), de l’énergie propre et de la fabrication de pointe.
- L’Indice mondial de l’innovation 2024 de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle classe Singapour parmi les cinq pays les plus innovants. Les principaux débouchés d’exportation comprennent les secteurs de l’IA, l’automatisation et la technologie des systèmes intégrés.
- Le taux de pénétration d’Internet de 96,9 % et l’adoption rapide des nouvelles technologies font de Singapour l’un des pays les plus branchés au monde.
- Singapour est un chef de file d’innovation relative à l’IA; le taux d’adoption de l’IA y est de 53 %, l’un des plus élevés sur Terre. L’intérêt pour la technologie d’IA médicale fondée sur l’analyse descriptive et prévisionnelle, les robots conversationnels et l’analyse d’image présente des débouchés commerciaux.
- Étant donné la grande urbanisation de la cité-État, ses bâtiments représentent plus de 20 % de ses émissions de carbone. La décarbonation des bâtiments existants et le verdissement des nouvelles constructions sont des pistes prometteuses dans sa stratégie de lutte environnementale et d’atténuation des changements climatiques.
- Singapour finance les innovations d’énergie propre à raison de 5 milliards de dollars. Désireux d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050, le pays se concentre sur l’énergie solaire, les réseaux électriques régionaux, les options sobres en carbone et le gaz naturel.
- L’énergie nucléaire est un autre élément central du budget 2025 de Singapour qui peut cadrer avec l’expertise du Canada, un pays doté d’une gestion nucléaire de premier rang avec 17 installations nucléaires.
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Principaux défis entourant le commerce d’exportation pour les entreprises canadiennes
Malgré tout ce que Singapour a à offrir, les exportateurs canadiens se heurtent à la forte compétition des pays régionaux du PERG. Plus vaste bloc commercial au monde, le PERG englobe 30 % du PIB mondial, donc le commerce entre les pays membres peut être perçu comme une priorité.
- Avec sa petite population, Singapour offre moins de débouchés axés sur la clientèle qu’en matière de commerce interentreprises.
- Comme le pourcentage de commerce extérieur par rapport au PIB est de plus de 300 %, Singapour est vulnérable aux changements de son environnement commercial externe. Une croissance plus lente avec des partenaires phares, comme la Chine, pourrait entraîner une baisse de la demande d’importations et nuire aux perspectives de croissance de Singapour. Singapour a aussi des réglementations strictes sur l’importation de certains produits, comme la nourriture et les appareils médicaux.
- Avec les tensions actuelles dans le commerce international, Singapour doit trouver l’équilibre entre les États-Unis, la Chine et ses principaux partenaires commerciaux en Asie du Sud-Est.
- L’Asie du Sud-Est est une région diversifiée, loin d’avoir un sens des affaires monolithique. Pour réussir, les exportateurs doivent envisager d’établir un bureau régional soutenu par des partenaires locaux. Le Programme de jumelage d’affaires d’EDC et le Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada peuvent aider à bâtir des relations.
- Pour découvrir des stratégies afin de surmonter ses défis, consulter les ressources en ligne d’EDC.
L’accès au marché singapourien
Avec ses 28 accords de libre-échange et ses 65 accords économiques, sa réputation de transparence et un cadre d’imposition qui réduit les obstacles pour les entreprises étrangères, Singapour est un marché attrayant pour les exportateurs.
- Cote de risque à court terme : Faible
- Principales exportations canadiennes (2023) : Produits de l’énergie, métaux, minerais et minéraux, machinerie et équipement, biens de consommation, foresterie et matériaux de construction, produits agroalimentaires et produits de la mer
- Valeur totale des exportations canadiennes (2023) : 1,7 milliard de dollars
- Accords commerciaux avec le Canada : PTPGP
- Population : 6,04 millions

Faire des affaires en Australie
Si l’Australie est surnommée le « pays chanceux », la « grande terre du sud » et le « pays brûlé de soleil » dans des romans, chansons et poèmes, les exportateurs canadiens peuvent aussi la désigner comme un endroit où les affaires sont compétitives, mais simples.
Malgré les océans qui l’entourent, l’Australie dispose de solides relations internationales, surtout avec le Japon, la Chine et l’Inde, ainsi que d’autres pays de l’ANASE. Ce pays se distingue sur les plans culturel et géographique, mais en matière de commerce, sa position de membre du PTPGP l’intègre à un énorme bloc économique, qui représente 13,5 % du PIB mondial.
Peu d’obstacles nuisent à l’accès au marché australien, hormis la distance et les frais de transport. En plus d’un historique commercial qui remonte à 1895, date à laquelle le premier délégué commercial canadien a été envoyé à Sydney, le Canada et l’Australie partagent une langue et des structures juridique et organisationnelle, en plus de leur système parlementaire. Tous deux ont également la réputation d’être des pays ouverts où règnent la justice sociale et la stabilité économique.
« Toutefois, ces similarités nuisent aussi aux exportateurs », précise Diane Belliveau, vice-présidente régionale, Asie de l’Est et Océanie à EDC.
Elle indique que l’Australie dispose de ressources semblables au Canada pour ce qui est de l’agriculture, de la production d’aliments, de l’exploitation minière, de la recherche et du développement, de la pêche et des technologies propres.
« C’est un marché bien établi en Australie. Donc, si le produit que vous voulez exporter est excellent et change la donne, ce sera probablement aussi le cas en Australie », dit-elle.
L’Australie est aussi un pays hautement compétitif, tant à l’interne qu’en Indo-Pacifique. Selon Diane Belliveau, les entreprises canadiennes qui visent l’Australie « doivent vraiment se démarquer. Si une entreprise arrive avec un logiciel pour le secteur minier, je dois lui demander si son logiciel est meilleur que ceux de toutes les entreprises locales. »
- Grâce au PTPGP, Affaires mondiales Canada dénote une hausse de 10 % du commerce total de biens en trois ans entre le Canada et de nouveaux partenaires comme l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Vietnam.
- En 2023, le commerce de marchandises entre le Canada et l’Australie a atteint 6,4 milliards de dollars. Pour les services, les échanges bilatéraux se sont élevés à environ 4 milliards de dollars, dont 2,7 milliards en exportations canadiennes.
- Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que la croissance de l’Australie continuera de surpasser les autres économies avancées au cours des cinq prochaines années.
- Le commerce et la gouvernance du Canada et de l’Australie sont liés de nombreuses façons liées, notamment dans le cadre de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), du Commonwealth, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, du G20, du Groupe d’action pour un commerce inclusif et de bien d’autres encore.
Débouchés pour les exportateurs canadiens en Australie
L’Australie regorge de débouchés pour les entreprises canadiennes qui offrent des produits de nouvelle génération ou uniques dans les secteurs de l’infrastructure numérique, des technologies propres, des ressources durables et de l’agroalimentaire. L’économie robuste de ce pays, renforcée par son emplacement en Indo-Pacifique, en fait un marché unique, stable et diversifié.
- Le plan de décarbonation du gouvernement australien est axé sur les solutions de modernisation avec des carburants propres, l’énergie issue des technologies propres et la modification des processus des secteurs de l’exploitation minière, du ciment et des industries lourdes.
- Le SDC du Canada a souligné que la volonté de l’Australie à passer à une économie à faible intensité de carbone représente un débouché commercial. En 2023, l’énergie renouvelable (énergie solaire ou éolienne et batteries) représentait 39,4 % de la production totale d’énergie du pays. Dans ce secteur, il y a de la demande pour des solutions de stockage à long terme.
- Même si l’Australie a un secteur agroalimentaire très développé, certaines entreprises canadiennes, comme Saputo, y sont fermement établies. L’Australie importe environ 22,8 milliards de dollars en aliments et boissons chaque année, et présente des débouchés pour des produits uniques ou spécifiques aux domaines des aliments transformés, fonctionnels ou congelés, de la nourriture pour animaux et des produits de la mer.
- Le secteur agricole voit aussi une croissance de l’adoption de véhicules autonomes, de l’agriculture en milieu contrôlé ainsi que des technologies de récolte et de surveillance numérique ou à distance.
- Le secteur technologique de l’Australie a bondi de 80 % depuis 2020, favorisé par des investissements fédéraux dans l’infrastructure numérique. Les entreprises de technologie canadiennes pourraient faire des affaires dans les télécommunications et l’infrastructure critique, la gestion de réseaux, les projets de développement du transport et la gestion de services, surtout en ce qui concerne les répercussions sur le climat.
- L’investissement direct du Canada en Australie a augmenté progressivement au cours des dernières années pour atteindre 5,3 milliards de dollars en 2023.
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Principaux défis des entreprises canadiennes qui font affaire en Australie
Comme le Canada, l’Australie a bâti sa prospérité sur les ressources naturelles, le commerce et un sens des affaires compétitif. Ainsi, les exportateurs canadiens doivent proposer des produits et services exceptionnels ou uniques qui se démarquent sur le plan de l’innovation, du champ d’utilisation ou de la rentabilité.
- En Australie, le taux de chômage est de 3,9 % (2025) : la dotation peut donc être coûteuse et difficile. Le salaire minimum est de 24,10 $/heure et les postes à pourvoir totalisent environ 344 000.
- La distance avec le marché complexifie les processus et multiplie les coûts. Le recours à des partenariats locaux, des représentants ou des vendeurs est donc une bonne stratégie.
- L’expédition en Australie, comme au Canada, peut être un défi logistique coûteux, notamment en raison de l’environnement extrême.
L’accès au marché australien
Les entreprises qui réussissent en Australie commencent par une solide étude de marché, une analyse de la compétition et une proposition de valeur ou des produits uniques. Puis, il s’agit de tirer avantage de l’expertise canadienne et des similarités culturelles. Un article d’EDC intitulé Devancer la concurrence sur les marchés mondiaux présente des renseignements pour aider les exportateurs.
- Cote de risque à court terme : Faible à modéré
- Principales exportations canadiennes (2020) : Machinerie, produits agricoles, aéronefs et pièces aéronautiques, produits pharmaceutiques, minéraux et métaux, bois et dérivés du papier
- Valeur totale des exportations canadiennes (2023) : 3,1 milliards de dollars
- Accords commerciaux avec le Canada : PTPGP
- Population : 26,8 millions
EDC fait partie de l’écosystème de spécialistes du commerce du gouvernement du Canada, qui sont là pour vous aider à gagner du temps, vous informer sur vos marchés cibles et vous aider à trouver le capital dont vous avez besoin pour favoriser la croissance de votre entreprise. Dirigé par le Service des délégués commerciaux (SDC), ce réseau de ministères et de sociétés d’État, caractérisés par leur orientation vers les solutions peut régler les problèmes d’exportation et offrir de nouvelles perspectives pour assurer la croissance et la réussite des exportateurs au Canada et à l’étranger.
Dans le cadre de sa Stratégie pour l’Indo-Pacifique, EDC s’engage à aider les entreprises canadiennes à se diversifier en perçant de nouveaux marchés et à réussir dans cette région dynamique, notamment grâce à des représentations sur place pour soutenir vos initiatives, des solutions financières et des renseignements sur le marché. EDC offre également :
- une gamme complète de produits d’assurance crédit;
- de l’aide pour augmenter votre fonds de roulement;
- une expertise pour vous permettre d’en apprendre davantage sur les marchés internationaux;
- l’accès à un réseau international d’entreprises qui ont besoin de vos produits et services.
Apprenez-en davantage sur la façon dont les solutions de financement et les connaissances d’EDC peuvent vous aider à mieux comprendre les occasions qui se présentent dans votre marché cible et à réduire les risques liés à l’exportation. Pour communiquer avec un conseiller en exportation d’EDC, consultez notre Centre aide-export et inscrivez-vous à MonEDC.
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