Grâce à sa population aisée et à son économie ouverte et diversifiée, Singapour constitue un marché prometteur pour les exportateurs canadiens. Bien que petit, cet État entretient des liens étroits avec d’autres pays de la région. C’est pourquoi bien des entreprises le voient comme une porte d’entrée vers l’Asie et l’Indo-Pacifique.
Ce pays insulaire est idéal pour y établir ses activités puisqu’il accueille les entreprises internationales à bras ouverts. Il a d’ailleurs mis en œuvre des politiques pour favoriser les affaires, par exemple de rigoureuses mesures de protection de la propriété intellectuelle, des cadres juridiques et institutionnels transparents ainsi qu’une fonction publique hautement efficace.
Il est facile d’accéder au reste de l’Asie par bateau ou par avion depuis cette ville-État, qui est un chef de file mondial du transport et de l’infrastructure logistique. On y trouve en outre un carrefour d’innovation sûr, écologique et dynamique.
C’est pour toutes ces raisons – et bien d’autres – qu’Exportation et développement Canada (EDC) a décidé en 2017 d’y établir sa première succursale autonome. Depuis, ce bureau offre à nos exportateurs une porte d’entrée vers l’Asie du Sud-Est et la grande région indo-pacifique. Notre proximité avec les acheteurs asiatiques nous permet de trouver de nouveaux débouchés pour les entreprises canadiennes, de tisser des liens avec des partenaires locaux, d’offrir des services de souscription et de financement pour faciliter le commerce et d’agir comme moteur de croissance des activités canadiennes dans la région.
Nous croyons que les échanges commerciaux entre nos deux pays peuvent encore s’intensifier et notre équipe sur place est prête à mettre ses connaissances et ses réseaux au service des exportateurs et des investisseurs canadiens. Pour vous guider dans la planification de votre entrée sur le marché, l’équipe d’EDC à Singapour a créé une FAQ qui saura répondre à vos questions sur ce dynamique pays insulaire.
FAQ – Faire des affaires à Singapour
Voici l’adresse d’EDC à Singapour :
12, boulevard Marina, 34-04
Marina Bay Financial Centre, tour 3
Singapore 018982,
UEN : T16FC0096K
Le bureau d’EDC à Singapour est une succursale de financement autonome qui s’occupe des activités de souscription et de développement des affaires dans la région ainsi que des activités juridiques et administratives internes. Cette succursale joue aussi le rôle de recruteur de talents dans le secteur des chaînes d’approvisionnement au nom de nos partenaires en Indo-Pacifique. Grâce à notre Programme de jumelage d’affaires, nous faisons la promotion des capacités canadiennes auprès des acheteurs internationaux et nous les présentons aux entreprises canadiennes qui peuvent ajouter de la valeur à leurs chaînes d’approvisionnement. Nous offrons aussi du financement aux sociétés internationales qui collaborent avec des fournisseurs canadiens.
Oui. Nos deux pays sont signataires de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), aux côtés de huit autres pays de l’Asie-Pacifique. Une fois pleinement mis en œuvre, le PTPGP ouvrira de nouveaux marchés aux exportateurs et aux investisseurs canadiens en leur offrant certains avantages :
- il élimine les droits d’importation sur la plupart des marchandises canadiennes qui entrent à Singapour;
- il améliore l’accès aux fournisseurs de services professionnels;
- il facilite l’entrée temporaire des visiteurs commerciaux et des investisseurs à Singapour.
Cet accord doit en outre offrir aux entreprises canadiennes de nouvelles possibilités en leur permettant de participer aux appels d’offres publics.
Étant un pays insulaire de petite taille, Singapour dépend beaucoup des importations. Les entreprises canadiennes de différents secteurs trouveront donc des débouchés dans ce pays qui possède une économie stable, un bassin de consommateurs bien nantis, un milieu des affaires de premier ordre et une culture de l’innovation.
Chaque année, le Canada exporte pour environ 1,5 milliard de dollars de marchandises à Singapour. Voici les principaux produits :
- matériel de transport et pièces;
- produits agricoles et produits de la mer;
- équipement électronique;
- métaux et minéraux.
Oui, on parle beaucoup l’anglais à Singapour. Ce pays possède quatre langues officielles : le malais, le tamoul, le mandarin de Singapour et l’anglais. Le malais est la langue nationale, mais l’anglais est la langue des affaires, du gouvernement et de l’enseignement.
Singapour est compacte et possède un bon réseau de transport en commun et de taxis qui vous permettent d’aller partout dans la ville. Mais la plupart des voyageurs préfèrent loger dans le Central Business District (CBD), le quartier des affaires de Singapour, où la plupart des sociétés internationales, dont EDC, ont leurs bureaux. Les hôtels de ce quartier répondent aux besoins des voyageurs d’affaires et on y trouve d’excellents restaurants, services et commodités.
Singapour est un carrefour international qui suit les normes vestimentaires occidentales. Beaucoup de bureaux ont d’ailleurs adopté le « vendredi décontracté ». Mais dans la plupart des réunions et des conférences, la tenue de ville est de mise.
D’autre part, ne perdez pas de vue que Singapour jouit d’un climat équatorial, ce qui signifie que la chaleur et l’humidité y règnent en permanence. Pour plus de confort, optez pour des vêtements professionnels, mais légers, et minimisez le temps que vous passez à l’extérieur avant votre réunion. Et n’oubliez pas votre parapluie, surtout durant la mousson (de décembre au début mars, et de juin à septembre), car la pluie est parfois abondante et soudaine.
Il peut y avoir des différences d’un secteur à l’autre, mais toutes les réunions ont des caractéristiques communes. Si vous comprenez l’étiquette des affaires locale et que vous vous préparez bien, la réunion ira rondement et vous mettrez toutes les chances de réussite de votre côté. Voici quelques pratiques exemplaires :
- Les réunions sont souvent assez formelles et il faut les planifier. N’arrivez pas à Singapour en espérant pouvoir organiser vos réunions rapidement et facilement.
- La ponctualité est importante. Planifiez bien votre transport pour arriver à l’heure.
- Au moment des présentations, on échange poignées de main et cartes professionnelles. Présentez la vôtre avec les deux mains et prenez un moment pour regarder celles que vous recevez. Évitez de les mettre directement dans votre poche.
- On respecte la hiérarchie à Singapour et normalement, les participants à une réunion se reportent à leurs supérieurs. Saluez vos homologues par ordre hiérarchique, présentez les membres de votre groupe selon le même ordre et laissez les plus hauts dirigeants parler les premiers et diriger la discussion.
- Dans les cultures asiatiques, dont Singapour, il est important de « sauver les apparences ». Ce concept comporte certaines nuances, mais en règle générale, votre homologue accordera beaucoup de valeur à l’apparence d’harmonie. Même en cas de profond désaccord, vous pouvez préserver cette harmonie en restant poli, en faisant preuve d’humilité et en gardant votre calme.
Oui. Les dîners et les soupers d’affaires sont pratique courante. Se réunir autour d’un repas est une excellente occasion de goûter la célèbre cuisine locale, tout aussi variée et multiculturelle que l’est ce pays. Si c’est à vous qu’incombe l’organisation du repas, n’oubliez pas de vous informer des préférences alimentaires et des exigences particulières de vos homologues (halal, végétarien, etc.).
Soyez prêt à accepter une invitation à un souper informel ou à boire un verre après les heures de bureau. Refuser une telle invitation risque d’offenser votre hôte et peut même nuire à la relation d’affaires.
À Singapour comme au Canada, les appels vidéo et les rencontres virtuelles ont gagné en popularité, surtout depuis la pandémie de COVID-19. Mais il reste que les relations sont au cœur des négociations d’affaires et il vous faudra vous rendre à Singapour à plusieurs reprises pour rencontrer vos homologues avant de passer à des moyens de communication moins conventionnels. Il faut à tout le moins que votre première rencontre ait lieu en personne.
Une fois que les relations reposent sur des bases solides, vous pouvez passer aux vidéoconférences ou aux appels téléphoniques pour discuter des affaires courantes. N’oubliez pas que Singapour a douze heures d’avance sur l’heure normale de l’Est. Il faut donc organiser vos appels tôt le matin ou tard le soir pour tenir compte de ce décalage horaire.
Singapour est reconnue pour être accueillante envers les entreprises étrangères, mais les exportateurs et les investisseurs peuvent tout de même avoir à surmonter quelques difficultés, notamment :
1. Les coûts : la force de sa monnaie, la richesse de sa population, les installations de classe mondiale et l’offre foncière limitée font augmenter les coûts. Les loyers commerciaux et les salaires des employés locaux sont beaucoup plus élevés que dans les pays voisins. Malgré tout, Singapour demeure une destination prisée par les sociétés internationales qui voient les avantages d’y établir leurs activités.
2. Concurrence : Les exportateurs qui envisagent le marché de Singapour doivent s’attendre à se mesurer aux plus grandes sociétés du monde et à des acteurs régionaux avertis. Les prix sont concurrentiels, les négociations parfois ardues et les acheteurs s’attendent à de bons prix et à un excellent service après-vente.
3. Personnel : Singapour possède une main-d’œuvre de grande qualité, mais la demande dépasse l’offre. La concurrence est donc féroce quand vient le temps de recruter des employés locaux qualifiés. Comme il est compliqué pour un étranger d’obtenir un permis de travail, il est d’autant plus difficile de pourvoir les postes rapidement.
4. Distance : Il est long et coûteux de se rendre à Singapour depuis le Canada. De plus, le décalage horaire complique l’organisation des appels d’affaires. Pour surmonter ces obstacles, l’établissement d’une présence sur le marché, que ce soit au moyen d’un bureau ou d’un représentant local, pourrait s’avérer une bonne solution.
Vous avez d’autres questions sur l’exportation? Inscrivez-vous au Centre aide-export d’EDC.
Quelques conseils pour importer à Singapour
1. Comprenez le marché : il n’y a pas de méthode universelle quand il est question de commerce international. Chaque marché possède ses règles, ses réglementations et ses façons de faire des affaires, et Singapour ne fait pas exception. Faites vos recherches afin de cerner la demande pour votre produit ou votre service et savoir à quel genre de concurrence vous devrez faire face. Pour partir du bon pied, créez gratuitement votre compte MonEDC.
2. Étudiez la réglementation : Singapour favorise une économie ouverte, mais le pays a tout de même des règlements stricts en ce qui concerne l’importation de certains produits (lien en anglais seulement), par exemple les aliments et les appareils médicaux. Assurez-vous donc de connaître tous les règlements applicables à vos produits et de les respecter.
3. Profitez du PTPGP pour dépasser la concurrence : Le Canada et Singapour sont signataires du PTPGP. Cet accord donne aux entreprises canadiennes un accès préférentiel à ce marché, en plus de rendre les règles commerciales claires et prévisibles. Familiarisez-vous avec ses dispositions pour découvrir comment accélérer la croissance de votre entreprise à Singapour et en Indo‑Pacifique.
4 Associez-vous à une entreprise locale : un tel partenariat peut vous aider à mieux comprendre les complexités du milieu des affaires du pays et à établir une présence forte sur le marché. Le Programme de jumelage d’affaires d’EDC et le Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada sont de bonnes ressources pour commencer à tisser des liens à Singapour et s’intégrer aux chaînes d’approvisionnement.
5. Tirez profit des initiatives du gouvernement : le gouvernement de Singapour offre différentes initiatives et subventions (lien en anglais seulement) pour soutenir la croissance et l’expansion des entreprises.
6. Pensez à long terme : les acheteurs étrangers ne s’intéressent pas beaucoup aux contrats ponctuels, d’où l’importance de miser sur des relations à long terme. Si Singapour est le bon marché pour vous, vous pourrez plus facilement tisser des liens avec les entreprises locales en établissant une présence sur place. Dans beaucoup de marchés asiatiques, dont Singapour, il est primordial de vous rapprocher de la chaîne d’approvisionnement de vos acheteurs et de vous intégrer au milieu des affaires, ne serait-ce qu’en y ouvrant un bureau de vente.
Pour d’autres renseignements, consultez l’article Faire des affaires à Singapour.
Ce que fait EDC pour soutenir les exportateurs canadiens
Si vous souhaitez exporter vers Singapour, l’Asie du Sud-Est ou l’Indo-Pacifique, vous n’avez pas à le faire seul. Vous pouvez compter sur nos services du savoir pour mieux comprendre les débouchés et sur notre Assurance crédit pour réduire les risques liés à l’exportation en vous protégeant contre le risque de non-paiement. Lorsque vous bénéficiez d’une assurance crédit d’EDC, votre institution financière vous prêtera habituellement sur la base de vos factures assurées, jusqu’à concurrence de 90 % de leur valeur, ce qui augmente considérablement votre accès à des liquidités.
EDC fait partie de l’écosystème de spécialistes du commerce du gouvernement du Canada, qui sont là pour vous aider à gagner du temps, vous informer sur vos marchés cibles et vous aider à trouver le capital dont vous avez besoin pour favoriser la croissance de votre entreprise. Ce réseau comprend le Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada ainsi que des ministères et sociétés d’État en mesure de proposer des solutions aux problèmes d’exportation et d’offrir de nouvelles perspectives pour assurer la croissance et la réussite d’entreprises comme la vôtre au Canada et à l’étranger.
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