Exportateur d’équipement du Canada à son Mali natal depuis maintenant cinq ans, Sory Sacko révèle que sa plus belle réussite est d’être reconnu comme un ambassadeur du Canada par ses clients en Afrique.
« La semaine dernière, je discutais avec des représentants d’une société turque qui bâtit un hôtel Sheraton au Mali, et ils nous ont qualifiés d’ambassadeurs canadiens », relate M. Sacko, titulaire d’un diplôme en TI de l’Université de Saint-Boniface et d’un MBA de l’Université d’Athabasca, en Alberta. « Les Canadiens sont réputés pour leur excellent travail, alors je suis très fier qu’on me reconnaisse comme tel. »
M. Sacko est vice-président directeur de Son et Lumière Saint-Boniface , une entreprise qui fournit des services et de l’équipement à ses clients du centre de l’Afrique de l’Ouest. En tant que distributrice exclusive d’Advance Pro, elle offre du matériel audiovisuel (équipement audio et systèmes de vidéoconférence pour salles de réunion; écrans et équipement audio pour conférences; écrans multimédias à usage marketing, etc.) et des solutions de sécurité (systèmes de vidéosurveillance, appareils à rayons X, détecteurs de métal, etc.).
Son et Lumière Saint-Boniface offre une solution de bout en bout : elle détermine avec ses clients ouest-africains quels sont leurs besoins, puis conçoit et programme les systèmes ici au Canada avant de les expédier. Enfin, en Afrique, elle installe et entretient l’équipement, en plus de former le personnel de ses clients à son utilisation.
L’entreprise exporte actuellement au Mali, terre natale de M. Sacko et de son associé, Amadou M. Diop, ainsi qu’au Sénégal, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.
Le français étant leur langue maternelle, les deux dirigeants sondent également le terrain en Guinée, au Niger, au Togo et au Bénin.
Ils comptent parmi leurs clients des agences gouvernementales, des ONG, de grands hôtels (notamment les chaînes Radisson et Sheraton), des banques, ainsi que des ambassades et des missions de l’ONU en Afrique.
Depuis cinq ans, leurs ventes ont augmenté de 700 %. M. Sacko a toujours souhaité rester en contact avec le Mali.
« C’était une de mes préoccupations en venant étudier au Canada, parce qu’on est tellement mieux ici, explique-t-il. Je ne pensais pas à me lancer en affaires : j’ai fini par le faire, mais ce dont je me souciais, c’était d’acquérir une expertise qui servirait à améliorer la vie au Mali. »
Une fois son choix fait de rester au Canada tout en faisant affaire au Mali, il n’y avait qu’une avenue possible pour lui : l’exportation. L’entrepreneur, qui conseille aux étudiants étrangers nouvellement arrivés d’opter pour des apprentissages qu’ils pourront rapporter chez eux d’une façon ou d’une autre, a depuis reçu le soutien d’Exportation et développement Canada et du Service des délégués commerciaux, deux organismes qu’il recommande chaudement aux autres immigrants à la fibre entrepreneuriale.
Apprenez-en plus sur le parcours d’exportation de Sory Sacko.