En vérité, l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste s’est négocié graduellement au cours des 12 dernières années.
En 2006, quatre pays du Pacifique – le Brunei, le Chili, la Nouvelle-Zélande et Singapour – ont signé l’Accord de Partenariat économique stratégique transpacifique (PTP), aussi appelé le P4. Quatre ans plus tard, l’Australie, le Pérou, le Vietnam et les États-Unis se sont joints aux discussions. En 2010, un neuvième membre, la Malaisie, s’est ajouté au groupe.
Les négociations entre ces pays se sont poursuivies jusqu’à l’entrée en scène du Canada et du Mexique en 2012. Un an plus tard, c’était au tour du Japon. Les négociations ont pris fin en octobre 2015, aux États-Unis.
En février 2016, les 12 pays ont signé l’accord en Nouvelle-Zélande.
Cependant, les États-Unis se sont retirés de l’accord peu de temps après l’inauguration du président Donald Trump en 2017, qui avait fait la promesse électorale de ne pas le ratifier.
Le 23 janvier 2018, ce sont donc 11 pays qui ont conclu leurs négociations et mis la dernière main au texte de l’accord réformé de PTPGP.
Le Canada avait déjà conclu un accord de libre-échange avec trois de ces pays : le Chili, le Mexique et le Pérou.