Singapour connaît présentement une recrudescence de la COVID-19 après une première vague, survenue en février, qui avait occasionné quelque 140 cas confirmés, sans aucun décès. Déclenchée en mars par le retour d’expatriés et de Singapouriens en provenance d’Europe et d’Amérique du Nord, cette nouvelle vague a porté le nombre de cas à plus de 800, et trois personnes ont succombé à la maladie.
Pour freiner la propagation, les autorités ont rapidement imposé des restrictions sur les déplacements et la vérification de la température corporelle obligatoire à l’aéroport. Aucun passager en provenance de la Chine continentale ne pouvait entrer à Singapour, ni même y transiter.
Maintenant, toutes les frontières sont fermées, et les séjours de courte durée (touristiques) ne sont plus autorisés. Les Singapouriens qui reviennent du Royaume-Uni ou des États-Unis sont placés en quarantaine dans des hôtels, aux frais du gouvernement, et 40 000 personnes ont reçu un avis indiquant qu’elles doivent rester à la maison pendant deux semaines, avec comme résultat une forte sollicitation des services de livraison.