Il n’est pas surprenant que 53 % des patins à glace canadiens soient destinés aux États-Unis. Cependant, ceux-ci sont exportés partout dans le monde, du Qatar aux Philippines, en passant par l’Égypte. (D’ailleurs, 48,6 % des joueurs de la Ligue nationale de hockey sont d’origine canadienne, et le club des Penguins de Pittsburgh est composé à 42 % de Canadiens.)
Cinquième exportateur de porc au monde (2,35 milliards de dollars), le Canada exporte chaque année l’équivalent de cinq tranches de bacon par être humain sur la Terre. Les États-Unis, qui en importent 42 %, sont le plus important partenaire commercial du Canada pour ce produit. Mais la présence canadienne se fait aussi sentir dans des marchés très éloignés, comme ceux de la Polynésie française, de la Tanzanie et de l’Arabie saoudite.
C’est en 1858 que l’on creuse à la main le premier puits de pétrole brut au Canada. On trouve alors du pétrole à 20 mètres de profondeur, à Oil Springs, en Ontario. Aujourd’hui, c’est dans l’Ouest que se trouve la majeure partie du secteur du pétrole et gaz naturel du Canada, puisque l’Alberta fournit 79,2 % du pétrole canadien. En 2015, le Canada a exporté 389 milliards de dollars en produits pétroliers, ce qui le classe au onzième rang mondial.
Les Prairies canadiennes, qui s’étendent à perte de vue, sont célèbres pour leur blé doré. Et pour cause : le Canada est le premier exportateur de blé dans le monde. Ce statut s’explique par la marque canadienne de calibre mondial, qui stimule la demande de blé en provenance du pays, et par de grands moteurs économiques, tels le développement économique, la croissance démographique et la sécurité alimentaire.
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Plusieurs siècles avant que les Européens ne posent pied en sol canadien, le peuple micmac avait déjà coutume de pêcher le homard. C’est pourquoi le commerce du homard canadien était bien établi au milieu du XVIIIe siècle. Aujourd’hui, les États-Unis sont les plus grands consommateurs de homard canadien : ils importent 78 % de notre homard congelé et 64+++ % du homard frais. Notre voisin du Sud détient donc la part du lion du secteur du homard canadien, qui se chiffre à 1,3 milliard de dollars.
Le cadre nervuré en bois couvert de l’écorce légère du bouleau, de l’orme ou du cèdre convenait à merveille aux peuples autochtones de l’Amérique du Nord, qui devaient se déplacer, chasser et faire la guerre dans un milieu sauvage peu hospitalier. Le mot « canoë » viendrait d’ailleurs de « kenu », qui signifie « abri ». Aujourd’hui, le secteur du canoë canadien s’élève à 210 millions de dollars, et la plupart des canoës sont exportés aux États-Unis (88 %). Certains sont toutefois envoyés à l’autre bout du monde, que ce soit en Israël (83 000 $), à Madagascar (24 000 $) ou au Monténégro (47 000 $).
Pilier du secteur agricole canadien depuis plus de 150 ans, la pomme de terre est la plus importante culture légumière au pays. En 2015, la pomme de terre se cultivait sur près de 1 412 km2 au Canada, et les récoltes totalisaient 4,9 millions de tonnes. La province qui en produit le plus est l’Île-du-Prince-Édouard (24 %), et les États-Unis sont le premier partenaire d’exportation du Canada (89 %) pour ce délicieux tubercule.
Si le secteur aérospatial du Canada ne compte pas parmi les plus grands du monde, son savoir-faire, lui, est de calibre mondial. Le célèbre bras spatial canadien (Canadarm) a été envoyé dans l’espace pour la première fois en 1981, dans le cadre de la deuxième mission de la navette spatiale Columbia. Il a aussi été de toutes les missions spatiales subséquentes de la NASA, jouant un rôle de premier plan dans les missions de réparation du télescope spatial Hubble et lors de la construction de la Station spatiale internationale. Les États-Unis importent la très grande majorité des produits d’aérospatiale fabriqués au Canada, comptant pour 7,7 milliards de dollars du secteur canadien qui s’élève à 12,3 milliards.
Le Oxford English Dictionary a lexicalisé en 2004 le terme anglais désignant la préparation de café « deux crèmes deux sucres », popularisé par Tim Hortons. Fondé en 1964, ce restaurant aux origines modestes sert aujourd’hui deux milliards de tasses de café par année. On peut d’ailleurs commander un « double-double » dans plus de 850 succursales dans le monde (et 3 500 au Canada).
Bien que mon produit canadien préféré – la poutine – ne fasse pas partie du palmarès, je compte bien m’en régaler samedi, tout en levant un verre de rye canadien à mon (nouveau) pays. À la tienne, Canada!
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