Pour accroître la capacité de financer des solutions visant à lutter contre les changements climatiques et les inégalités sociales
Exportation et développement Canada (EDC) a publié un nouveau cadre d’obligations durables, soumis à l’examen de tiers, pour rehausser le soutien offert aux initiatives qui créent un monde plus équitable et plus durable. Désormais, en plus des obligations vertes, EDC émettra des obligations sociales, durables et de transition.
« EDC a un rôle à jouer dans le financement des projets et des entreprises qui visent à catalyser les actions de lutte contre les changements climatiques et les iniquités sociales systémiques », a indiqué Ken Kember, premier vice-président et chef de la direction financière d’EDC.
« Ces obligations sont d’importants outils pour l’obtention du capital nécessaire à ces transactions. »
EDC a commencé à émettre des obligations vertes en 2014. Elle était alors la première institution financière canadienne à le faire. Les fonds recueillis grâce à ces obligations ont financé près de 30 transactions, d’une valeur de plus de deux milliards de dollars, dans une multitude de secteurs qui contribuent tous à la protection de l’environnement ou à l’atténuation des changements climatiques.
Les obligations vertes demeurent un élément important du nouveau cadre, dans lequel EDC réitère l’accent mis sur les changements climatiques en ajoutant des produits de transition, une première dans un cadre d’obligations parmi les institutions financières de l’Amérique du Nord. Ces obligations sont spécialement destinées à faciliter la transition vers une économie sobre en carbone.
« Grâce aux obligations de transition, nous pourrons aider à contrer les changements climatiques en offrant des prêts pour des activités qui réduisent grandement les émissions de gaz à effet de serre », a affirmé Justine Hendricks, première vice-présidente et chef du développement durable d’EDC. « Compte tenu de l’urgence et des conséquences de plus en plus grandes associées aux changements climatiques ainsi que de notre engagement à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, nous avons jugé indispensable de définir ces obligations pour les intégrer à notre cadre, et d’encourager les autres à faire de même. »
Le cadre comprend une autre nouveauté d’intérêt, soit la catégorie sociale, qui vise la création d’une société plus équitable. Les obligations sociales pourront financer des infrastructures abordables, l’accès à des services de santé et d’alimentation, et des entreprises en quête d’équité, soit celles dirigées ou détenues majoritairement par des femmes, des personnes autochtones, noires ou racisées, des personnes handicapées et des membres de la communauté LGBTQ2+.
« Nous savons qu’il faut arrêter de voir les questions environnementales et sociales comme séparées. Elles sont inextricablement liées, et la transition vers une économie à faible intensité de carbone doit aussi veiller à régler les inégalités sociales pour soutenir les gens, les emplois et les communautés locales. En ajoutant des obligations sociales à notre cadre, nous nous donnons un nouvel outil utile pour relever ce défi d’une importance capitale », a expliqué Mme Hendricks.
Le nouveau cadre d’obligations durables est un élément central de la stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d’EDC, qui intègre les principes de responsabilité et de durabilité des entreprises à toutes les activités de l’organisation, et de la stratégie 2030 d’EDC, dont l’objectif est de bâtir un Canada et un monde meilleurs grâce au commerce.
EDC a élaboré ce cadre conformément aux pratiques exemplaires actuelles et en étroite collaboration avec ses partenaires, BMO Groupe financier et RBC Marchés des Capitaux. Elle a aussi sollicité les commentaires d’une seconde partie indépendante, Sustainalytics, qu’elle a publiés sur son site Web.
BMO Groupe financier
« Nous sommes fiers du travail accompli avec Exportation et développement Canada pour créer un cadre d’obligations durables qui aidera EDC à atteindre ses objectifs ESG et à assurer la compétitivité des entreprises canadiennes dans un monde devant faire face aux changements climatiques rapides et à leurs répercussions », a déclaré Jonathan Hackett, chef, Financement durable et cochef, Groupe Transition énergétique de BMO Groupe financier. « L’établissement de partenariats avec des clients comme EDC pour innover, comme dans ce cas-ci par l’intégration de produits de transition dans un cadre, est un exemple de notre engagement envers notre raison d’être, qui est d’avoir le cran de faire une différence dans la vie comme en affaires. »
RBC Marchés des Capitaux
« RBC Marchés des Capitaux est fière d’avoir collaboré avec Exportation et développement Canada pour produire ce cadre d’obligations durables si important et à propos. EDC était la première institution financière canadienne à émettre des obligations vertes; elle est maintenant parmi les premières à intégrer le financement de transition dans son cadre. RBC entend fournir les solutions et les conseils nécessaires pour élargir le marché des titres d’emprunt liés à la durabilité afin de favoriser un avenir plus inclusif et plus durable », a souligné Sarah Thompson, directrice générale, Finance durable de RBC Marchés des Capitaux.
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Cadre d’obligations durables d’EDC