La dette publique du pays est élevée et continue de croître (65 % du PIB). La violence des bandes criminalisées étant peu susceptible de s’éteindre à court terme, les investissements demeureront limités. Le récent pacte fiscal conclu par le congrès a permis au pays d’éviter de tomber en défaut à court terme; le risque d’illiquidité n’en demeure pas moins bien réel : des arriérés intérieurs ont été déclarés. Le secteur manufacturier, qui représente environ le quart du PIB, poursuivra sa progression jusqu’en mai 2019, ayant déjà inscrit un gain de 1,6 % par rapport à l’an dernier. Le Salvador se classe au 95e rang selon l’Indice de facilité de faire des affaires de la Banque mondiale à cause de la corruption, de la bureaucratie excessivement lourde et de la faible protection des investisseurs.