L'économie du Liban se trouve dans un état lamentable en raison de plusieurs années de piètre gestion qui ont laissé le pays avec des infrastructures déficientes et une dette colossale. De grandes manifestations populaires ont eu lieu en octobre 2019 en réaction à une classe politique grugée par la corruption et à une mouvance sectaire. La classe dirigeante est vue comme une « élite privilégiée ». Ce faisant, aucun politicien ni parti ne récolte le soutien populaire nécessaire pour former un cabinet. Depuis le début des manifestations, la monnaie locale a dégringolé face au billet vert au cours d’opérations de change non officielles, car les banques commerciales imposent des limites à la convertibilité de la livre libanaise en devises étrangères.