Le ralentissement de la croissance des envois de fonds et une hausse des importations entraîneront un approfondissement du déficit du compte courant du Honduras en 2018 et en 2019. Cela dit, l’investissement direct étranger et l’aide de partenaires bilatéraux et multilatéraux (comme les États-Unis et la Banque interaméricaine de développement) suffiront à combler le déficit. Les réserves internationales peuvent couvrir l’équivalent d’environ cinq mois d’importations. La Banco Central de Honduras bénéficie donc d’une protection en cas de choc dans la balance des paiements. Selon le FMI, les efforts de lutte contre la corruption doivent être maintenus pour solidifier la primauté du droit, qui est un élément déterminant des investissements nationaux et de l’étranger.