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10 Juillet 2024
Notre animatrice, Marie-Josée Richer (PRANA) est rejointe par une invitée spéciale pour le dernier épisode de la première saison du balado L’impact de l’exportation. Mélanie Carter, directrice régionale à EDC, revient avec Marie-Josée sur les moments forts de la première saison. Ensemble, elles reviennent sur les invités et les points de vue qui se sont démarqués ou qui ont laissé un impact durable.
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[00:00:00.000] - Mélanie
Bonjour à tous, je suis Mélanie Carter, Directrice régionale à EDC. Je suis ici avec votre animatrice Marie-Josée Richer. Et ensemble, on est ravis de vous présenter le dernier épisode de la première saison de L'impact de l'exportation balado. La première saison a été une aventure vraiment incroyable, avec des conversations fascinantes, avec des exportateurs canadiens dont les points de vue sont vraiment uniques. Puis on va faire une perspective qui est indispensable sur la position du Canada en matière de commerce mondial. Cet épisode va être un petit peu différent de ce à quoi vous êtes habitués, chers auditeurs. On a pensé que c'était amusant de revenir sur certains moments forts de la première saison et sur les raisons pour lesquelles ces invités ou ces moments ont eu un impact. J'aimerais aujourd'hui commencer par souligner que nous diffusons cet épisode à partir du siège social d'EDC, qui est situé sur le territoire traditionnel non cédé de la nation algonquine Anishinabeg. Nous tenons à prendre le temps d'honorer nos communautés autochtones, où que nous soyons, et nous rappeler notre dette commune envers les Premiers Peuples du Canada. Marie-josée, bienvenue à ce dernier épisode de la première saison. Tu as fait tellement de belles rencontres, ça a dû vraiment être difficile de choisir une petite poignée de moments forts.
[00:01:21.340] - Marie-Josée
Oui, merci de m'accueillir. C'est drôle de se retrouver de l'autre côté. Ça a été effectivement de très, très belles rencontres. J'ai beaucoup de beaucoup appris, des rencontres intéressantes, des rencontres formatrices. J'espère vraiment que les auditeurs en ont tiré quelques conseils, quelques bijoux à mettre dans leurs sacoches, à mettre dans leurs boîtes à outils pour activer dans le fond dans leur entreprise.
[00:01:45.670] - Mélanie
C'est super. Écoute, on rentre dedans. Plusieurs thèmes, évidemment, ont été abordés au fil de ces conversations- là. Écoute, qu'est- ce que tu as retenu? Puis peut- être, on va aborder un premier terme en écoutant un premier extrait.
[00:02:01.320] - Orateur 4
Pour nous, l'innovation, on ne peut pas s'imaginer sans l'innovation. Ça coule dans nos veines. On le fait au quotidien. C'est presque 250 personnes, un peu plus de 250 personnes en fait mondialement. On a plusieurs centres d'innovation ici au Canada, en Europe. C'est un budget de près d'une trentaine de millions par année chez Premier Tech. Il y a l'innovation en produits, il y a l'innovation en services, donc dans nos offices, qu'on va aller déployer aux clients. Mais l'innovation pour nous aussi, c'est qu'il faut innover dans tout. Il faut innover dans comment on commercialise les produits, il faut innover dans comment on fait notre comptabilité, il faut innover dans comment on attire le talent. Donc l'innovation au sens très, très large et vraiment au cœur de nos valeurs, au cœur de nos outils stratégiques et de ce qui est, si on voit, la substantielle moelle de ce qui a permis à Promettex de devenir ce qu'il est devenu au-delà de l'énergie et de la passion de nos équipiers, évidemment, parce que c'est des gens qui mettent une entreprise en mouvement.
[00:03:05.240] - Orateur 6
C'est cette quête.
[00:03:06.530] - Orateur 4
Constante de se remettre en question et d'innover dans nos façons de faire, dans nos produits, dans nos services. C'est indissociable de qui on est, de ce que c'est. C'est vraiment hardware dans notre DNE corporatif.
[00:03:20.270] - Marie-Josée
Oui, je pense que Jean Bélanger de Premières Techs a vraiment souligné quelque chose d'hyper important. On sait que le marché international est un marché extrêmement compétitif et on se doit, quand on veut dépasser la frontière, d'avoir une offre qui est unique et donc l'importance de l'innovation dans son produit, dans son service. À travers l'innovation, il y a aussi la création de valeur. Il faut vraiment qu'à mon sens, de ce que j'ai compris de toutes ces conversations- là, c'est hyper important de créer de la valeur, de répondre à un besoin pour se démarquer sur ce marché- là, comme je disais, qui est très compétitif. Ce n'est pas juste l'innovation produit, il y a aussi souligné quelque chose d'hyper important aussi à mes yeux, c'est l'innovation d'une quête constante de se remettre en question de la façon dont on fait des affaires, que ça soit dans les ressources humaines, les finances, la commercialisation, le marketing, tout ça. Le monde change. Le monde change rapidement et cet esprit de challenger le statu quo, de faire différent, de faire mieux, de rebrasser les caps, de se dire comment on peut faire différemment? Justement pour se démarquer à l'interne, ça a toutes sortes de belles conséquences aussi à l'interne, que ce soit dans notre recrutement, dans la rétention, l'engagement, tout ça.
[00:04:47.800] - Marie-Josée
Mais aussi cette importance- là pour exporter. Pour moi, ça a été vraiment crucial. Il y a quelque chose qui m'a vraiment marquée. Jean Bélanger disait « Exporter de la valeur importe. » « De la valeur au Canada.
[00:05:01.780] - Mélanie
» C'est tellement une belle phrase.
[00:05:04.240] - Marie-Josée
» C'est tellement vrai. C'est sûr qu' en tant qu'entreprise, c'est extraordinaire quand on voit notre impact se déployer au- delà des frontières canadiennes. C'est vraiment... Autant c'est un grand défi, autant ce n'est pas simple, mais autant quand on arrive à se démarquer au niveau international, c'est vraiment une marge de franchie pour.
[00:05:26.950] - Mélanie
Une entreprise. C'est ça qui est inspirant. Justement, les gens qui travaillent dans ces entreprises- là, c'est à ça qu'ils accrochent. Une fois accrochés, quand on est tout alignés vers un même mandat, c'est là qu'on avance, puis qu'on a des beaux succès. Un deuxième thème qui a été retenu, c'est ça, c'est de prendre des risques bien calculés. Vous allez voir, le prochain clip est court, mais très efficace, qu'on écoute ça puis on en reparle.
[00:05:52.850] - Marie-Josée
Je pense que se donner les moyens, ça veut aussi dire de bien s'entourer, de bien s'entourer de tout un réseau d'organismes qui peuvent un peu multiplier notre connaissance du marché, puis nous rediriger vers les bonnes ressources pour faire en sorte qu'on comprenne peut- être un peu plus des risques qui sont calculés. Oui, ça, je pense qu'effectivement, on ne le dira jamais assez, préparation, préparation, préparation.
[00:06:18.360] - Mélanie
Je pense.
[00:06:20.160] - Marie-Josée
Que c'est quelque chose qu'on sait théoriquement, mais des fois, on veut aller vite, on veut la croissance, on veut que notre produit, notre service passe au- delà. On sent qu'on est prêt. Pour moi, vraiment, ce mot- clé- là, la préparation, ça vient, elle le dit dans son extrait, Véronique Proulx, ça vient par bien s'entourer au niveau de nos ressources à l' externe, ça, c'est certain, mais aussi à l'externe. Il y a une multitude de ressources au Québec, au Canada. Véronique Proulx vient de MEQ, EDC, le Réseau des Firmes d'Affaires du Québec, les banques, les délégués commerciaux, les missions commerciales. Il y a des gens qui sont là sur le terrain. Il y a des gens que c'est ça leur job à tous les jours de nous appuyer comme entrepreneur à l'exportation. Ces ressources-là existent. Il faut prendre le téléphone. Il ne faut pas avoir peur de se mettre dans une position d'humilité et d'aller chercher les ressources. Donc, de bien s'entourer, mais aussi se préparer, je veux dire, financièrement. C'est quelque chose aussi qui revient, faire de l'exportation, faire de la business, que ce soit aux États-Unis ou dans le monde, ça ne coûte pas deux sous.
[00:07:34.170] - Marie-Josée
Si on veut bien le faire, puis ne pas se casser la gueule en un an ou deux, puis après ça devoir rapatrier des troupes, ça prend un vrai financement à long terme, un vrai plan stratégique. Stratégiques, quelque chose de vraiment très concret. Encore une fois, il y a une multitude de ressources quand on a un vrai plan stratégique, concret, qui démontre la viabilité. Pour moi, vraiment, prendre la dans des risques, oui, c'est un risque, la croissance, l'exportation, mais est- ce qu'on peut le faire de façon la plus calculée possible?
[00:08:09.900] - Mélanie
Effectivement. Écoute, il y en a plein de partenaires qui l'ont mentionné. Chacun a son domaine d'expertise. C'est vraiment réellement du temps bien investi, de faire ses recherches, de prendre contact justement avec ces différentes organisations- là, comme tu le mentionnes. En plus, moi, j'ai remarqué au fil du temps, en parlant avec plusieurs entrepreneurs, c'est que dans plusieurs cas, tu cognes à une porte, comme ça, il y en a d'autres qui s'ouvrent, d'autres auxquels tu n'aurais peut- être même pas pensé.
[00:08:36.010] - Marie-Josée
Le réseautage est extrêmement 100 %. Sincèrement, en tout cas de ma propre expérience, c'est tous des organes qui sont extrêmement généreux, généreux de leur temps, de leurs ressources. Justement, ils font des maillages. Il y a vraiment une solidarité, une coopération qui existe dans le monde des affaires et pourquoi pas en profiter.
[00:09:01.270] - Mélanie
Effectivement. Évidemment, on parle d'exportation. On va aussi parler de différences culturelles. Ça aussi, ça a été un thème qui a été abordé. Là- dessus, on écoute un prochain extrait.
[00:09:14.080] - Marie-Josée
Ce qui est important, c'est de comprendre que la différence de culture est énorme. Premièrement, il faut absolument être dans le marché pour essayer de comprendre et de développer des relations. C'est dommage parce que c'est tellement loin, mais en même temps, c'est tellement unique et dynamique que je pense qu'il n'y a personne.
[00:09:33.400] - Mélanie
Qui va.
[00:09:34.420] - Marie-Josée
S'ennuyer à.
[00:09:35.380] - Mélanie
Venir.
[00:09:35.870] - Marie-Josée
Dans l'Asie. Clairement qu'il n'y a personne qui va s'ennuyer à aller en Asie. Ça, je veux dire, impossible d'argumenter avec ça. J'ai moi- même habité cinq ans en Asie et c'est quelque chose que moi- même, j'ai vécu pour avoir eu un restaurant en Inde. La différence culturelle quand on fait des affaires, elle est énorme. J'ai aussi habité au Japon avec des codes complètement différents, beaucoup, beaucoup appris. Elle le mentionne bien, il faut vraiment semer les graines, je dirais, plutôt tôt que tard, parce que ces graines-là vont prendre un an, deux ans, cinq ans à germer. Il faut s'imprégner de la culture, comprendre qu'est- ce qui fait qu'au Japon, on va signer un deal. C'est sûrement pas la même chose qu' à Los Angeles C'est vraiment des mondes différents et comprendre la culture, comprendre si son produit aussi a de la pertinence dans ce marché- là. Pour tout ça, ça demande une bonne préparation, d'études de marché, d'être sur le terrain, d'y aller, de s'imprégner de ces cultures- là. Moi, en tout cas, c'est quelque chose que littéralement, j'adore. Je trouve ça un très beau défi. Moi, je suis toujours la personne partante pour aller ouvrir les marchés, c'est pour aller découvrir.
[00:11:00.030] - Marie-Josée
Oui, puis sincèrement, je dirais que c'est quelque chose qui alimente aussi beaucoup l'innovation. Au final, d'aller ailleurs, on voit ce qui se passe, on voit les produits, on voit la façon dont les gens font des affaires. C'est un très, très bel outil d'idéation pour notre propre innovation à l'interne.
[00:11:25.360] - Mélanie
Une belle innovation, puis tout à fait, pierre deux coups. Comme tu le mentionnes, il y a plein de belles connaissances à avoir quand on planète pour un nouveau marché. Toutes ces belles connaissances- là, on peut les réappliquer après ça en prenant peut- être un marché adjacent, mais qu'on n'a pas besoin de tout recommencer. On fait juste adapter, puis on va voter un petit peu, puis voilà que tout d'un coup, on a des belles chances dans un autre marché. Puis tranquillement comme ça, on grandit. On continue avec ce même thème- là, justement, M arie-Josée, des différences culturelles, sur elle. Et puis, on écoute le prochain extrait avec un de mes collègues, en fait, Zishan Faisal.
[00:12:08.130] - Orateur 3
Donc, on est capable d'aller chercher une information et de fournir cette information- là aux entrepreneurs pour qu'on ait davantage sur le marché international. Une fois que le marché est ciblé, il y a des représentations à travers le monde. Ces représentants sont là pour supporter les entreprises canadiennes à mieux connaître le joueur clé dans le marché. Ils sont là pour aider à démystifier le quota, les tarifs, les réglementations des fois, c'est quoi les limitations, c'est quoi les opportunités. C'est vraiment de connaître davantage les opportunités dans le marché à ce moment- là. Par après, c'est sûr qu'on travaille beaucoup au niveau des besoins financiers aussi des entreprises qui ont besoin d'avoir accès aux fonds de roues de marque, qui ont besoin de faire des acquisitions à l'étranger. Donc, on a ce volet- là aussi qu'on travaille. Donc, EDC, vraiment, si on regarde la croissance d'une entreprise à l'international, nous, on est capables d'intervenir à chaque étape, que ce soit au niveau financier ou que ce soit au niveau non financier. Mais le but, c'est pour aider les entreprises à mieux connaître les marchés, puis à s'assurer qu'on prend des risques, mais c'est des risques étudiés. Puis, quand c'est à l'international, c'est sûr, mais Josée, on a eu des cas où tu vas dans une entreprise étrangère que tu ne connais pas du tout.
[00:13:23.510] - Marie-Josée
Oui, dans cet extrait-là de Zishan, je pense qu'il met vraiment carte sur table sur la plus- value de EDC, puis de savoir qu'ils ont des représentants un peu partout dans le monde où vraiment, on peut s'appuyer sur leurs relations, leurs connaissances. À mon sens, c'est extrêmement important dans notre entreprise qu'au niveau de la gouvernance, ce soit clair qu'il y a un focus à l'exportation.pour que dans notre entreprise, qu'au niveau de la gouvernance, que ce soit clair qu'il y ait un focus à l'exportation. Pour ça, il faut se donner les moyens. Pour moi, un des moyens, c'est d'avoir une personne dédiée à l'exportation à l'exportation à l'extern e. Vraiment, d'avoir quelqu'un qui travaille à toutes les semaines vers l'exportation, qui a ce leadership-là, qui s'appuie des différentes ressources à l'extern e, comme les représentants d'A DC un peu partout dans le monde, les délais bico- commerciaux, tout ça, mais pour moi, ça prend quand même une force à l'interne. On ne peut pas s'attendre à avoir du succès à l'exportation si on ne met pas ce genre de focus à l'interne, à mon avis.
[00:14:29.190] - Mélanie
Effectivement, non, je ne suis pas du tout d'accord avec ça. On en parlait dans l'extrait d'avant, d'avoir ces connaissances- là, d'être soi- même dans le marché, c'est sûr que ça a tout plein d'avantages, mais quand ce n'est pas toujours possible d'être physiquement présent dans ces marchés- là, comme tu le dis, on peut s'appuyer sur toutes ces organisations- là qui ont les connaissances de marché.
[00:14:49.880] - Marie-Josée
Oui, c'est certain, mais en fait, mon point, c'est que ça prend un focus à l'interne. Si on veut exporter, mettons les ressources derrière. Je ne peux pas m'y imaginer qu'on peut avoir du succès dans un nouveau marché sans jamais avoir mis les pieds dans ce marché- là. C'est pour ça qu' à mon sens, ça prend vraiment quelqu'un qui a le leadership, qui fait valoir à l'intérieur de son entreprise l'importance de l'exportation, parce que parfois, on l'oublie, mais il y a 10 milliards de priorités, il y a plein de choses à faire, plein d'enjeux au quotidien. Ça prend ce port- étendard- là à l'interne, il fait valoir parce que comme j'ai dit tantôt, c'est souvent un parcours de longue haleine. Vu qu'il n'y a pas de retour sur investissement en un mois ou deux, à l'interne, peut- être qu' on se défocusse, parce qu'il n'y a pas de retour. Pour moi, d'avoir vraiment quelqu'un de dédié qui non seulement fait valeur à l'emploi en interne, mais qui va sur le terrain, puis qui va rencontrer non seulement les acheteurs, etc, mais aussi les représentants d'affaires qui vont vraiment s'entourer et réseauter avec toutes les belles ressources qui existent au Canada à l'étranger.
[00:16:00.850] - Mélanie
Excellent point. Merci d'avoir précisé, effectivement. Toujours dans le terme relation, on va écouter un autre collègue à moi, Alexandre Faria, d'EDC, qui nous parle justement du fait qu'il est important de demander conseil, puis de s'entourer des bonnes personnes.
[00:16:18.150] - Orateur 6
À vrai dire, ce n'est pas de penser que de tout connaître.
[00:16:22.220] - Marie-Josée
L'humilité.
[00:16:23.330] - Orateur 6
L'humilité, poser des questions, se faire aider, faire confiance aux autres. Ça, je le crois pas juste dans le domaine de l'entrepreneuriat, c'est dans la vie en général. Je pense qu'à deux, tu es plus fort qu'à un. Deux têtes vaut mieux qu'une.
[00:16:35.670] - Marie-Josée
Ça.
[00:16:36.590] - Orateur 6
Je le vois dans tous les aspects de la vie. En entreprise, encore plus. Tu peux avoir les meilleures idées, la drive et tout ça, mais à un moment donné, tu viens saturé en termes de ce que tu peux faire parce qu'il y a tendance dans une semaine. Vraiment, le conseil que je te pourrais donner, c'est trouve ton point d'ancrage, le pourquoi tu fais ça? Qu'est- ce que tu as à offrir? Pourquoi tu penses que les gens vont acheter ton produit ou ton service? À partir de là, tu t'entoures avec les meilleures personnes possibles. Tu fais confiance aux gens qui t'entourent. Il faut bien choisir les bonnes personnes.
[00:17:10.850] - Marie-Josée
C'est intéressant. Je pense qu'on a touché à certains aspects avec l'extrait de la mission, mais l'importance de clarifier sa raison d'être, la raison d'être des entreprises. Et à mon sens, il n'y a pas de meilleur code que la raison d'être. Les gens veulent se rattacher, les gens les employés veulent se rattacher à une mission et je pense que c'est d'autant plus intéressant aussi, même pas juste les employés, les consommateurs, les partenaires d'affaires. J'ai l'impression que l'engagement est beaucoup plus fort et l'aide est sûrement plus grande quand on démontre qu'on a une raison d'être pour le bien de tous, pour le bien, l'utilité sociale. De la clarifier, cette mission-là, cette raison d'être-là. Puis après ça, aller chercher les acteurs qui nous permettent de l'amplifier.
[00:18:02.890] - Mélanie
Excellent, absolument. Un autre excellent conseil à noter pour l'audience. Un autre thème, évidemment, qui a été abordé, c'en est un important, c'est le thème de ESG ou l'environnement, sociaux et gouvernance. Ici, on en parle avec des gens d'Airbus dans le prochain extrait.
[00:18:23.330] - Orateur 7
Airbus s'est identifié trois axes. Protéger la planète, respecter les gens et permettre la prospérité. On va retrouver à peu près toutes nos ambitions sous ces trois piliers- là. L'environnement, on en a parlé, on a des objectifs concrets, mais là que Airbus a mis en place. Respecter les gens, ça peut aller avec nos employés, avec nos partie prenneurs, nos fournisseurs, nos clients, toutes les parties prenantes pas longtemps.
[00:19:01.920] - Marie-Josée
Oui, je pense que ce que Cayna dit dans son clip, ce sont les trois P, personnes, planète, prospérité, qui sont de plus en plus connus. En 2023, toutes les entreprises, de grandes à moyennes, à selon moi, petites, devraient adopter des pratiques sociales, environnementales, si on veut la viabilité de notre entreprise. On voit les grandes entreprises qui font énormément d'efforts. Ensuite, c'est facile de dire qu'on veut protéger la planète, respecter les gens, permettre la prospérité. Je pense qu'il n'y a pas personne qui pourrait argumenter sur ces trois axes-là. Après, c'est dans le détail de qu'est- ce qu'on fait réellement, comment on crée de la valeur au niveau social, environnemental, au niveau de nos employés, de la gouvernance, des parties prenantes, « The devil is in the details », comme on dit, parce qu'il y a a évidemment beaucoup de greenwashing que je vois se passer dans le monde des affaires. Mais quand même, dans notre vision stratégique, il faut absolument avoir ces piliers- là et que ça ne fasse pas partie du truc d'à- côté, du département d'à- côté fatiguant qui arrive avec ses initiatives. Il faut vraiment que ça fasse partie intégrante de notre planification stratégique.
[00:20:26.790] - Marie-Josée
Parce qu' au final, je veux dire, c'est bien beau de mettre de l'argent en banque, de la prospérité, l'exportation et tout ça. Mais les besoins de base de l'humain n'ont jamais changé depuis que le monde existe. Avoir de l'eau fraîche, manger des aliments sains, avoir un toit, tout ça. Donc, pour moi, l'entrepreneuriat a le devoir et le pouvoir de s'investir au niveau social et environnemental. C'est une énorme opportunité pour nous d'être des acteurs de changement.
[00:20:57.980] - Mélanie
Écoute, que c'est bien dit. Je n'ai rien dit, bien à rajouter. C'est super. Sur ça, on va parler d'un dernier extrait qu'on a retenu de la saison. C'est un extrait de Myriam Jean-Baptiste de LS Liqueur, qui nous parle justement de son expérience à l'exportation qui est peut- être un petit peu différente de ce qu'on aurait tendance à avoir. C'est- à- dire qu'on comprend qu'elle exporte avant même de faire affaire dans le marché canadien. Sur ça, on écoute l'extrait?
[00:21:27.540] - Orateur 5
Non, pas du tout. C'est ça la école, c'est très légitimé, spécifiquement au Québec, on le sait. La SAQ à la Monopole. Pour entrer à la SAQ, c'est vraiment un processus qui est quand même assez compliqué, c'est des appels d'offres et tout ça. Donc, en premier, on a essayé, ça n'a pas fonctionné. On est allé dans une compétition qui s'appelle la WSWA à Las Vegas. On a décidé de soumettre le produit là avant même qu'elle soit vendue en magasin. On voulait juste voir un petit peu comment l'industrie allait recevoir le produit. Une fois que notre produit final a été fait, on s'est dit « OK, pourquoi pas essayer de rentrer dans la compétition? » On l'a fait vraiment comme ça, sans aucune attente. Le lendemain, on s'est réveillé avec une tonne d'appels sur nos téléphones. On avait remporté la médaille.
[00:22:16.270] - Marie-Josée
Vraiment intéressant ce que Myriam souligne là, un peu comme l'a vécu Félix Leclerc, des fois, nul n'est prophète en son pays. Je pense que ce qu'elle souligne, c'est que si on voit qu'il y a trop de barrières dans notre propre marché, des fois qu'il y a trop de défis, notre produit ne convient pas, il y a un système qui nous donne des barrières. Je pense que la faute de l'entrepreneur, c'est d'aller chercher peut- être ailleurs pour des gens qui sont preneurs de ces produits ou ces services d'ice, au moins d'essayer. Il ne faut pas arrêter, il ne faut pas lâcher, il faut être tellement persévérant et convaincu. Puis des fois, effectivement, une graine qu'on aura semée ailleurs va germer mieux ailleurs, dans une le sol est peut- être plus fertile de l'autre bord de la frontière que dans son propre pays, pour X, Y, Z raisons. Je pense que s'il y a quelque chose que j'ai compris dans mon parcours d'entrepreneur, c'est qu'il faut être prêt à faire des compromis. Donc, des fois, on a un plan de match et le plan de match est fait pour être modifié en cours de plan, parce qu' entre ce que tu mets sur papier, ta vision et la réalité, souvent, il y a un gap et il faut être vraiment collé au réel, collé à ses consommateurs, collé...
[00:23:36.780] - Marie-Josée
Parce qu'au final, c'est eux qui sont nos vrais boss, au final, donc d'aller voir ailleurs, je trouve que ça a été vraiment un beau réflexe de Myriam et de son mari de voir « Peut- être qu'ici, ça ne fonctionne pas à cause des réglementations, mais peut- être qu'à l'autre bord de la frontière, en Californie, dans le Sud des États-Unis, peut- être que j'aurais un marché. » Elle a eu le feedback rapide dès que les consommateurs, des acheteurs là- bas, ce qui fait que ça l'a encouragée à persévérer. C'est vraiment une belle histoire de résilience et de persévérance et de compromis.
[00:24:12.400] - Mélanie
Effectivement, le compromis. Puis, tout ça aussi dit, écoute.
[00:24:16.090] - Marie-Josée
On.
[00:24:16.830] - Mélanie
Pourrait voir des barrières, comme cela dit, comme des échecs, mais au final, il y a tout plein de beaux apprentissages qui viennent avec ça, des échecs, puis ça nous amène des belles opportunités aussi.
[00:24:28.240] - Marie-Josée
Il y en aura toujours des échecs, des checs. Le parcours de l'entrepreneur, c'est une montagne russe. Pour une bonne nouvelle, tu en as deux ne font pas dormir pendant trois jours. Il faut vraiment avoir les reins solides. C'est un feu roulant de défis, de succès, de célébrations, de peurs, de tristesse, de remise en question. C'est ça qui fait que c'est hyper excitant, mais c'est ça qui fait qu'ils nous épuisent à la fois. C'est pour ça que se connecter toujours à sa raison d'être, à sa mission, nous permet dans les moments peut- être moins faciles de passer à travers. Même chose, de bien s'entourer nous permet aussi de passer à travers les moments difficiles parce qu'il va y en avoir des moments difficiles. Je veux dire inflation, pandémie, perte d'employés, refaire une liste. Puis tout le monde qui nous écoute, qui sont entrepreneurs, je veux dire le vivre au quotidien du moment tu dis « Là, on peut-tu comme... » On se réjouit deux secondes après, un instant, les marchés viennent de crasher. Ce n'est pas de tout repos, mais d'être bien entouré à l'interne, à l'externe, de partenaires qui font de tout ça un parcours qui fait du sens pour nous.
[00:25:49.770] - Marie-Josée
Parce qu'au final, moi, sur mon lit de mort, je veux prendre ma dernière respiration en me disant « Les relations que j'ai créées, au-delà de tout, les relations qui m'ont inspirée, qui m'ont nourrie à travers ce parcours- là, c'est ça qui va me rester, je pense, sur mon lit de mort.
[00:26:07.950] - Mélanie
Écoute, Marie-Josée, merci. Je profite de cette occasion aussi, ensuite, de dire merci pour la belle saison. Je suis certaine que nos auditeurs ont pris note, comme je disais tantôt, de plein d'astuces et de conseils qui ont été partagés de la part de nos invités. Mais aussi de par toi, écoute, ton expérience, ton aventure comme entrepreneur, tu en as appris beaucoup. Tu as été ultra généreuse de nous partager justement plusieurs de ces moments- là avec nous au cours de la saison. Donc, pour vrai, un gros merci d'avoir été avec nous pour cette belle saison qu'on a eu ensemble.
[00:26:44.170] - Marie-Josée
Merci de m'avoir fait confiance. Je pense que je continue à apprendre à tous les jours et cette opportunité- là m'a permis encore plus de me nourrir de conseils et de relations qui m'inspirent, qui me donnent le petit pour continuer.
[00:27:02.050] - Mélanie
Alors merci de nous avoir rejoints aujourd'hui sur l'impact de l'exportation balado. Si vous aviez apprécié l'épisode d'aujourd'hui, nous serions vraiment ravis que vous vous abonniez, que vous vous notez ci et que vous laissiez un commentaire sur votre plateforme de diffusion préférée. Ça a été un plaisir et à la prochaine fois.
Invité
Directrice régionale, Petites entreprises, Québec et Atlantique, EDC
Animatrice
Cofondatrice de PRANA et dragonne officielle de l’émission « Dans l’œil du dragon » de Radio-Canada
Joignez-vous à plus de 30 000 Canadiens qui mettent à profit MonEDC pour faire croître leur entreprise avec assurance.
Cinq choses à savoir sur la propriété intellectuelle pour un exportateur Canadien.
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