On pourrait dire de Jocely Doucet, PDG de Pyrowave, qu’il maîtrise la métamorphose. En effet, grâce à la technologie micro‑ondes innovante de l’entreprise montréalaise, les déchets plastiques peuvent être convertis en de nouveaux produits.
L’ingénieur chimiste, qui a cofondé Pyrowave en 2014, est l’invité de Joe Mimran, animateur du balado anglais d’EDC Export Impact. Il parle de la mission de son entreprise : préserver l’environnement en aidant les industries à réduire leur empreinte carbone.
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Chef de file mondial des solutions de recyclage chimique pour la décarbonation des industries, Pyrowave utilise les micro-ondes alimentées par l’électricité pour décomposer le plastique, facilitant ainsi le recyclage des polymères en vue de les réutiliser dans des produits à forte valeur ajoutée.
« Chez Pyrowave, nous croyons que l’avenir est électrique et que l’électricité peut alimenter de nombreuses innovations qui favorisent l’économie circulaire et la production de matériaux durables », fait valoir Jocelyn Doucet.
Le problème avec les plastiques, surtout les emballages et les produits à usage unique, c’est que « la durée de vie du matériau dépasse la durée de vie de l’application », explique-t-il.
Pour s’attaquer à la crise mondiale des déchets, Pyrowave a mis au point des technologies misant sur l’électricité pour les trois matériaux ayant la plus forte intensité en carbone : le plastique, l’acier et le ciment
« Ces trois secteurs sont les trois plus grands producteurs de gaz à effet de serre. Nous devons nous doter de nouvelles technologies pour décarboner ces matériaux parce qu’ils sont nécessaires à notre civilisation. Voilà ce que nous apportons au marché », poursuit-il.
Il y a trois ans, l’entreprise s’est associée au géant des pneus Michelin pour l’aider à atteindre son objectif de durabilité, soit afficher une production entièrement durable d’ici 2040, grâce à l’utilisation du styrène recyclé dans ses produits.
« C’est un produit chimique parmi d’autres; un produit chimique de base. Grâce à notre procédé, nous sommes en mesure de fabriquer un produit identique à la matière vierge avec des déchets » pour ainsi diminuer l’empreinte carbone, conclut Jocelyn Doucet.
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