Chris Flanagan en a fait du chemin. Il a commencé sa carrière dans la presse écrite avant de rejoindre le côté obscur – ce sont ses propres mots – en intégrant CHC Helicopters, un fabricant d’aéronefs. Il a ensuite travaillé en publicité, puis a continué de gravir les échelons jusqu’à son poste actuel de directeur général de Baffin Fisheries. Il est heureux de travailler au sein d’une entreprise privée détenue à 100 % par des Inuits et qui génère des activités industrielles au Nunavut et contribue à la prospérité de la région.
Dans cet épisode de notre nouveau balado anglais, The Export Impact animé par Joe Mimran, Chris Flanagan parle des difficultés qu’il a dû surmonter et des victoires chèrement acquises dans son parcours sur les eaux agitées de la pêche canadienne
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Cette série sera disponible en anglais uniquement. Veuillez découvrir la version francaise L’impact de l’exportation - Balado pour en savoir plus.
Comme beaucoup d’entreprises canadiennes, Baffin Fisheries a connu des débuts modestes. Pendant des années, les habitants de l’île de Baffin devaient faire appel à une grande société extérieure pour venir pêcher dans leurs eaux; ils imposaient des redevances pour ce privilège. Cette entente fonctionnait bien, mais la population ne touchait qu’une fraction des profits découlant de ses ressources naturelles.
En 2001, un groupe de pêcheurs locaux a décidé de changer les choses. Ils ont mis leurs ressources en commun pour former Baffin Fisheries, un acteur important faisant affaire tant avec le secteur privé qu’avec le secteur public, sur un pied d’égalité. Mieux encore, la nouvelle entreprise ainsi formée a fait augmenter les revenus et le nombre d’emplois à Iqaluit et dans les régions environnantes, en plus d’accroître la faculté d’agir des habitants de la région.
Baffin Fisheries a connu une croissance importante en 20 ans. Sa plus récente réalisation : un chalutier de 80 mètres valant 72 millions de dollars, qui est plus qu’un bateau de pêche traditionnel; c’est une usine flottante et écoresponsable. Lorsque ce chalutier sera prêt à prendre la mer en 2024, ce sera le plus grand navire de tout le pays appartenant à des Canadiens.
Mais l’entreprise n’a pas toujours vogué sur un long fleuve tranquille. Respecter les quotas et les réglementations représente un défi constant et les effets des changements climatiques exigent des solutions innovantes. Mais Chris Flanagan est d’avis que le Canada mérite bien sa réputation de chef de file en matière d’écoresponsabilité – et Baffin Fisheries et son directeur général sont fins prêts à jouer leur rôle dans la protection les eaux canadiennes.