Aujourd’hui, Exportation et développement Canada (EDC) a annoncé l’ouverture d’une représentation à Tokyo au Japon. Il s’agit là de sa neuvième représentation en Indo-Pacifique, par laquelle elle réitère sa volonté d’aider les entreprises canadiennes à se diversifier sur des marchés à plus forte croissance.
Quatrième puissance mondiale économique et cinquième marché d’exportation du Canada en 2023 (soit 1,9 % des exportations du pays), le Japon est une mine d’or pour les exportateurs canadiens de toutes tailles. Fort d’une économie de libre marché de confiance ainsi que d’un solide environnement d’affaires et réglementaire soutenu par des institutions démocratiques, le pays fait office de tremplin stratégique permettant aux exportateurs de se tailler facilement une place dans la région et sur les autres marchés de l’Indo-Pacifique. La représentation d’EDC à Tokyo jouera un rôle central auprès des entreprises canadiennes en leur offrant du soutien sur place, des renseignements sur le marché et des services financiers personnalisés.
« Le Japon est un important partenaire commercial du Canada : voilà 95 ans que les deux pays entretiennent des relations commerciales et économiques fructueuses, a rappelé Mairead Lavery, présidente et chef de la direction d’EDC. Vu sa dépendance aux importations, le Japon ouvre aux exportateurs canadiens, notamment dans les secteurs des technologies propres, de l’agriculture et des sciences biologiques, des débouchés qui ne se refusent pas. Notre nouvelle représentation sera sur place pour aider les entreprises canadiennes à saisir les occasions émergentes et à percer sur le marché japonais. »
En 2023, le stock d’investissement direct à l’étranger (IDE) du Japon au Canada se chiffrait à 49,3 milliards de dollars, ce qui a permis, selon Affaires mondiales Canada, d’asseoir le pays comme la principale source d’IDE de l’Indo-Pacifique et la troisième au monde. De plus, l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), en vigueur depuis 2018, continue de faciliter l’accès des investisseurs canadiens aux marchés japonais en éliminant ou en réduisant les droits de douane sur la plupart des principales exportations canadiennes vers le Japon.
L’honorable Mary Ng, ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, a renchéri : « La relation commerciale et économique de longue date entre le Canada et le Japon dénote une précieuse collaboration qui est profitable aux deux parties. Cette nouvelle représentation d’EDC à Tokyo, qui apportera un appui indispensable aux entreprises canadiennes en Indo-Pacifique, témoigne d’une relation économique durable entre les deux pays. J’ai hâte de voir nos échanges commerciaux et d’investissement se renforcer grâce à ces nouveaux partenariats. »
George Monize, directeur général et chef, Indo-Pacifique à EDC, a insisté sur l’importance stratégique du Japon pour les entreprises canadiennes : « Le Japon recèle d’une multitude de facteurs essentiels à l’expansion des exportateurs canadiens dans la région. Mais leur réussite est tributaire de relations solides. C’est là que nous intervenons : nous apprenons à connaître le marché dans ses moindres recoins pour établir les liens nécessaires à la croissance et à la réussite des entreprises canadiennes. La représentation de Tokyo va collaborer étroitement avec le carrefour bien établi de Singapour afin de tirer parti de nos acquis, expériences et réseaux pour proposer une recette gagnante aux entreprises canadiennes. »
Chapeauté par Jean-Bernard Ruggieri, représentant en chef d’EDC, la représentation de Tokyo va travailler de concert avec des organismes et partenaires japonais ainsi qu’avec le gouvernement pour composer avec la complexité du marché et y ouvrir des portes aux entreprises canadiennes. La représentation d’EDC à Tokyo vient s’ajouter aux représentations de Delhi, de Mumbai, de Shanghaï, de Beijing, de Sydney, de Jakarta, de Séoul et de Singapour.