Pour aider les exportateurs et les investisseurs canadiens à exploiter l’énorme potentiel de l’Indo-Pacifique, Exportation et développement Canada (EDC) ouvrira le 25 septembre un bureau à Jakarta, en Indonésie. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie globale d’EDC pour cette région, qui vise à encourager les entreprises canadiennes à se diversifier sur des marchés à forte croissance à long terme. Cette représentation s’ajoute à celles que nous avons déjà à Delhi, à Mumbai, à Shanghai, à Pékin, à Sydney et à Singapour.
« Miser sur l’Indonésie va de soi. Affichant l’une des croissances économiques les plus rapides et l’une des demandes les plus fortes dans le monde, ce pays présente d’importants débouchés de toutes sortes pour les exportateurs canadiens », explique Mairead Lavery, présidente et chef de la direction d’EDC. « En augmentant les investissements et en comptant sur plus de représentants sur le terrain, nous serons en mesure d’ouvrir plus de portes aux entreprises canadiennes, qui pourront croître sur ce vaste marché en développement. »
Quatrième population mondiale, l’Indonésie entretient de fortes relations commerciales et d’investissement partout dans la région. Il s’agit du plus grand partenaire commercial du Canada en Asie du Sud-Est, et son économie devrait croître de plus de 5 % par an dans les prochaines années. Pour répondre aux besoins de ses 270 millions de citoyens et d’une classe moyenne grandissante, le gouvernement indonésien investit massivement dans les infrastructures, et a des besoins accrus de biens et services en tous genres.
« Le gouvernement canadien est déterminé à ouvrir des portes aux entreprises et aux exportateurs d’ici qui souhaitent prendre de l’expansion en Indo-pacifique, affirme Mary Ng, ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique. Le bureau d’EDC à Jakarta est une autre étape de notre stratégie pour l’Indo-pacifique qui vise à élargir le réseau commercial du Canada et à donner aux exportateurs plus de ressources pour conquérir de nouveaux clients. Les entreprises d’ici qui partent à la conquête du monde créent de bons emplois et contribuent à la croissance de notre économie. »
Nos représentants sur le terrain n’auront pas comme seul mandat de créer des débouchés pour les entreprises canadiennes : ils les aideront également à affronter les difficultés inhérentes à leur établissement sur un nouveau marché, et leur feront profiter du savoir, des réseaux et des solutions de financement et d’assurance d’EDC. Ces services et ressources aideront les exportateurs et les investisseurs canadiens à prendre leur place et à faire des affaires sur ce marché. EDC appuiera également certaines entreprises indonésiennes triées sur le volet pour faciliter leur accès aux fournisseurs canadiens.
« L’Indonésie s’est établie comme l’un des marchés émergents les plus porteurs pour les exportateurs et les investisseurs », fait valoir George Monize, vice-président, Indo-Pacifique. « Forts de la présence d’une de nos équipes sur le marché, nous pourrons offrir du soutien en temps réel aux entreprises canadiennes. Parallèlement à la croissance économique dans la région, on observe une demande grandissante de produits alimentaires et agricoles de haute qualité, de technologies propres et d’infrastructure, autant de secteurs où le Canada excelle. Avec un plan rigoureux, les bons partenaires et une vision à long terme, une percée en Indonésie peut catalyser la croissance internationale d’une entreprise canadienne. »
Les exportations canadiennes vers l’Indonésie s’élèvent actuellement à trois milliards de dollars par année, mais dans le rapport « Marchés prometteurs pour les exportateurs canadiens », publié récemment par EDC, on prévoit que les exportations annuelles continueront de croître rapidement d’ici 2030 et atteindront jusqu’à 11 milliards de dollars en moyenne d’ici 2050, ce qui placerait ce pays parmi les 10 premiers marchés d’exportation du Canada. En 2040, les économies de l’Indo-Pacifique devraient représenter plus de 50 % du PIB mondial et environ 40 % de la consommation de la planète.