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27 septembre 2023
Notre animatrice, Marie-Josée Richer (PRANA), est rejointe par Maxie Lafleur, PDG du Bus.com, une plateforme qui met en relation les consommateurs et les entreprises avec des opérateurs d’autobus fiables et abordables dans toute l'Amérique du Nord. Bus.com utilise la technologie pour trouver et réserver en quelques minutes le meilleur autobus pour n'importe quelle occasion. De plus, Maxie explique comment Bus.com a réussi à gagner la confiance d’investisseurs en matière de capital risque.
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[00:00:01.010] - Orateur 1
Bonjour, je suis Marie Josée Richer. Bienvenue dans l'émission L'impact de l'exportation balado. Les autobus sont partout, ils sont efficaces et ils sont aussi écologiques, mais ils sont souvent malheureusement négligés et sous-estimés. La voiture dans nos sociétés prime et justement, le transport en commun, plusieurs le perçoivent comme quelque chose qui est peut-être moins pratique dans nos vies. Alors, je pense qu'on va essayer de revoir ça aujourd'hui avec une solution, parce que derrière tout ça, il y a un monde de conception, d'innovation et de logistique qui fait fonctionner les autobus partout dans le monde. Ce sont des innovations qui nous aident à nous rendre là où on veut aller. Une entreprise canadienne est réellement en train de changer la donne. Buss. Com est une plateforme qui met en relation les consommateurs et les entreprises avec des opérateurs d'autobus fiables et abordables dans toute l'Amérique du Nord. J'aimerais aujourd'hui commencer par te présenter à souligner que nous diffusons cet épisode depuis chez moi, à Montréal, sur le territoire traditionnel non cédé des Kanien'kehá:ka, le peuple Mohawk. Nous tenons à prendre le temps d'honorer nos communautés autochtones, où que nous soyons, et nous rappeler notre dette commune en vers les premiers peuples du Canada.
[00:01:16.630] - Orateur 1
Buss. Com utilise une technologie intelligente et un réseau d'opérateurs de confiance pour trouver et réserver en quelques minutes le meilleur autobus pour n'importe quelle occasion. C'est l'acteur du secteur qui connaît la croissance la plus rapide en Amérique du Nord et le seul à être soutenu par du capital de risque. Vraiment très intéressant. Aujourd'hui, on s'entretient avec la PDG de Buss. Com, Maxi Lafleur. Bonjour Maxi.
[00:01:42.840] - Orateur 2
Bonjour. Content d'être ici aujourd'hui.
[00:01:45.760] - Orateur 1
Oui, c'est ça. Maxie, tu vas nous expliquer comment fonctionne l'entreprise, comment vous avez obtenu le soutien de quelques bailleurs de fonds importants, puis à quoi ressemble l'avenir du transport en Amérique du Nord. J'espère que vous allez apprécier la discussion. Donc, dans mon introduction, Maxie, j'ai parlé un peu de ce que vous faites chez BUS. Com, mais peut être dans tes mots, me dire qu'est ce que vous faites réellement?
[00:02:09.940] - Orateur 2
Je pense qu'on est une entreprise qui est moins bien connue nécessairement parce que nos clients sont, premièrement, des entreprises et des gouvernements. On offre aussi des services particuliers, mais la vaste majorité de nos services sont aux entreprises et aux gouvernements. Nous, on est donc une plateforme de deux côtés. On est un marketplace, en bon français, dans lequel on donne des services et du côté de la demande et du côté du supply. Puis, du côté de la demande, à travers notre modèle d'affaires, on est capable d'augmenter la disponibilité à plus que 99 % quand on sait que l'industrie a des gros problèmes de disponibilité, de cancellation de dernière minute ou même de nos shows. D'autres côtés, du côté des services, quelque chose que les gestionnaires ne savent pas vraiment, c'est que que l'industrie des bus est vraiment très fragmentée. La moyenne des opérateurs a une flotte d'environ six véhicules et donc pas nécessairement pris le virage mobile, pas nécessairement pris le virage technologique. Nous, on les accompagne avec des services et produits pour être capables de faire plusieurs choses, entre autres, augmenter l'utilisation de leurs véhicules, puis vraiment arriver à avoir une ligne de profit plus intéressante.
[00:03:27.220] - Orateur 2
On verra comment plus tard, peut être, ça peut être bénéfique aussi pour la société.
[00:03:32.200] - Orateur 1
Peut être me donner un exemple concret, par exemple, est ce que c'est du transport d'équipe sportive ou du transport d'employés, de la navette? Juste un exemple pour nous.
[00:03:43.700] - Orateur 2
Si tu veux. Je peux en donner un ou deux. Entre autres, notre plus grand client, c'est l'aéroport de Los Angeles où on fait tous les services de transport de personnes pour l'aéroport. On a l'application qui est donnée à leurs employés, mais aussi à aux différentes personnes qui viennent à l'aéroport. On sait que Los Angeles, c'est une ville qui a des gros problèmes de congestion. Nous, on était capables de changer complètement la façon dont les gens voyagent à l'aéroport pour être capables d'être plus directs, moins coûteux, puis d'arriver à l'aéroport de façon plus plus sécure, sans avoir peur de manquer son vol. On sait que c'est toujours un stress, cette inquiétude. Puis, on est aussi capables d'optimiser les coûts pour l'aéroport. Donc, on est contents dans ce sens. C'est un exemple. On fait aussi des navettes pour employeurs.
[00:04:30.630] - Orateur 1
On parle de vraiment Monsieur, Madame, tout le monde?
[00:04:33.010] - Orateur 2
Oui, donc nous, on donne les services au gouvernement et on collecte les revenus ou non de la ville de Los Angeles qui détient l'aéroport de Los Angeles. Et dans d'autres cas, c'est vraiment nous, on ne vend pas d'étiquette, mais on peut vendre des étiquettes pour nos clients si on veut. Et on approche vraiment des solutions, par exemple, pour être capables d'optimiser le transport des gens, entre autres des navettes pour les employeurs dans les parcs industriels dans lesquelles on va être capables de s'assurer que les employeurs ont accès à des nouveaux bassins d'employés qui, précédemment, n'avaient aucune solution pour y aller. Donc, tu ne peux pas appliquer à travailler dans tel.
[00:05:10.910] - Orateur 1
Employeur parce qu'il ne peut pas se rendre au travail.
[00:05:13.700] - Orateur 2
Exactement. Tout ça à travers une application, la visibilité d'où est l'autobus, moins d'inquiétude, plus de visibilité, qui fait en sorte qu'il y ait une plus grande adoption dans le fond des services, puis un recul dans le fond de l'utilisation sur l'eau.
[00:05:25.880] - Orateur 1
Vraiment intéressant. De ce que je comprends, je pense que depuis la pandémie, il y a eu comme un retour à la voiture individuelle. Est ce que c'est un frein dans votre croissance?
[00:05:37.330] - Orateur 2
C'est vraiment intéressant. Quand on voit, par exemple, j'aime dire, les gaz à effet de serre représentent 47... En fait, le nombre de transports représente 47 % de tous les gaz à effet de serre au Québec. Puis, par exemple, en Amérique du Nord, on parle plus de 27 %. C'est quand même un pourcentage très significatif. Pourtant, le transport en commun représente juste 5 % de la population qui les prend. La moitié de ça, c'est à peu près New York. On va parler d'exploitation après, mais c'est quand même important à comprendre. Pourquoi? C'est parce que le voyage en commun a été design, a été créé avec les gens dans des situations plus difficiles en tête. O n voit ça comme un service nécessaire pour aider peut être des fois les plus démunis, plutôt que de voir ça comme un besoin pour tout le monde, puis pour éviter l'auto. Nous, dans ce contexte, on a vu le transport en commun dans le fond, moi, je travaille en Amérique du Nord, descendre à peu près à 70 % de la chandelle, je crois que c'est la pandémie. Le trafic est plus épais dans le fond qu'il était pré pandémie. Tout le monde a un retour massif à l'auto.
[00:06:39.860] - Orateur 2
Nous autres, on voit dans certains de nos cas, par exemple dans la Caroline du Nord, on a vu une augmentation de notre achalandage de 700 à 800% dans la même période. Donc des solutions innovantes qui adressent vraiment les besoins de tout le monde, pas juste une minorité, faire en sorte qu'il y ait plus de directs, qu'il y ait aussi avantageux que nos taux, mais moins cher, faire en sorte que les gens adoptent et renversent un peu la tendance. Moi, je vois ça comme une grande opportunité, Marie José.
[00:07:08.430] - Orateur 1
Est ce que ça, justement, c'est quelque chose qui vous différencie? Parce que c'est quoi les grandes différences avec les compagnies qu'on connaît, les Greyhound de ce monde ou les méga bus dans le monde entier?
[00:07:18.530] - Orateur 2
C'est intéressant. Greyhound, quand on parle des autobus, c'est la première chose qui vient en tête. Eux ont un marché, par exemple, dans l'Amérique du Nord qui est à peu près un milliard. Ça, c'est le transport intercité. On parle de Montréal, Toronto, je ne sais pas, Montréal, New York. Par contre, nous, on opère dans un marché de 17 milliards sur la même géographie. Donc, on est 17 fois plus grand en termes de marché, mais on est un marché invisible parce que ce n'est pas les consommateurs qui achètent les billets. On ne compétitionne pas avec eux pour répondre à la question. Et nous, comment on différencie peut être des plus grands joueurs qui sont des opérateurs, ce n'est pas des market places. C'est par notre disponibilité qui est toujours garantie. Nous, la péjorée de main d'œuvre, nous, on ne nous affecte pas. C'est même un avantage parce qu'on est toujours disponible, on est toujours capable de rendre les services. Et aussi, à travers la technologie, on a une plus grande confiance avec les entreprises. Les services sont plus clairs, sont plus performants. On est capables de les optimiser et ça coûte moins cher à notre partage, etc.
[00:08:17.360] - Orateur 1
Comment vous recrutez ces opérateurs?
[00:08:20.140] - Orateur 2
C'est une bonne question. Quand on ouvre une nouvelle ville, c'est très géographique. Souvent, on utilise des petits voyages pour être capables d'aller un peu, puis d'établir des relations, des relations souvent plus petites nous permettent de vraiment voir comment il y a peur, puis d'aller tester un peu comment il y a peur. D'emblée, évidemment, on a un élément de screening très important sur la sécurité, sur la conformité, sur les standards qu'on s'attend d'un opérateur qui va faire affaire avec nous puis avec nos clients. Mais après ça aussi, c'est cette relation de confiance. Puis ultimement, nous, on voit ça en augmentation, en que l'on transforme cette relation de plus en plus personnelle dans laquelle on va avoir des services, puis dans lesquels on a de la loyauté auprès de plusieurs années, une fois qu'on est implanté dans une ville.
[00:09:02.280] - Orateur 1
Est ce qu'il y a une compagnie similaire qui fait un peu ce que vous faites, à part les compagnies traditionnelles? Est ce qu'il y a vraiment une compagnie un peu aussi technologique, aussi performante que la vôtre, qui existe sur ce marché là?
[00:09:13.630] - Orateur 2
Il y a peut-être Charter Up qui est aux États Unis. Eux se concentrent beaucoup sur les plus petits voyages, puis ils ne font pas l'aspect gouvernementale de petites villes et donc de transit. Mais ce qu'on voit, c'est qu'il n'y a pas juste la fragmentation chez les opérateurs, il y a la fragmentation sur l'approche à la demande et puis on est vraiment unique dans notre combinaison de ce qu'on appelle le « navisé » puis le gouvernemental, « transit » donc, qui a un avantage de prix assez significatif. C'est à dire, par exemple, du côté du « navisé », ça se passe surtout l'été puis la fin de semaine, tandis que quand on parle de transit, on parle souvent de l'hiver et pendant la semaine, très complémentaire comme marché.
[00:09:50.670] - Orateur 1
Est-ce que le fait que la population au Canada est moindre, c'est un frein à votre croissance au Canada? Est-ce que c'est pour ça que vous avez commencé aux États Unis? Vu qu'il y a plus de monde, il y a plus de marchés.
[00:10:04.360] - Orateur 2
C'est absolument vrai que les autobus corrèlent parfaitement avec la quantité de personnes. C'est vrai qu'il y a beaucoup plus d'autobus aux États Unis et c'est centralisé au niveau des 350 millions, je ne sais pas trop si c'est suffisant, ou 40 millions canadiens, c'est à peu près ça la grandeur des marchés en différence. C'est un peu de ce côté-là. On est parti beaucoup en Californie parce qu'ils sont similairement inclinés à financer des projets novateurs de mobilité, mais surtout de clean tech. Mais si je reviens au Canada, honnêtement, je ne vois pas ça comme un frein. La moyenne densité, c'est là où on performe le mieux. C'est des régions, par exemple, là où dans les communautés, peut être aux grandes villes, c'est là où on fait les meilleures efficacités. Alors moi, je ne vois pas ça comme un frein du tout. Je vois quand même des freins réglementaires, par exemple, au Québec, par rapport à Ontario. En Ontario, on voit une totale déréglementation du nombre de l'autobus, à part en n niveau de la sûreté, qui fait en sorte qu'on peut essayer beaucoup plus de choses et on peut vraiment donner des services à tout le monde.
[00:11:06.090] - Orateur 2
Au Québec, ce n'est pas possible. Ça, c'est un grand frein quand même. On n'a pas vu une tête de réglementation similaire à ce qu'on avait avec le taxi. Je ne dirai pas dans les détails, mais c'est intéressant quand même.
[00:11:16.700] - Orateur 1
J'en sais quelque chose, mon père a travaillé toute sa vie au ministère des Transports et justement, donnait les permis de taxi. Ça, c'est une autre histoire, mais je connais un peu la réglementation sur le transport et ces histoires. Je trouve ça intéressant parce que vous avez bénéficié d'un soutien en capital de risque. Parlez nous un peu de ce que c'est et de ce qu'il faut faire pour court ou digne de capital de risque.
[00:11:43.760] - Orateur 2
Je pense que premièrement, le capital de risque, c'est quelque chose qui s'est développé au Canada plus récemment par rapport aux États Unis. C'est quand même une deuxième vague qui s'est bien développée. Certains sujets ont permis d'avoir des investisseurs des angel investors, et puis après ça, le capital de risque de risque. Je pense que la façon d'aller chercher ce capital de risque va toujours être en évolution. C'est quand même quelque chose que ce qui marchait peut être il y a 10 ans, fonctionnait pas il y a cinq ans, puis il y a cinq ans, il y a même deux ans, c'est avant la pandémie, ça fonctionnait pas, ça fonctionnait pendant la pandémie. Il y a toujours une évolution un peu de ça, puis c'est surtout basé sur ce qu'on a appris des grands succès, des grands échecs qu'on a eus. En ce moment, ce qu'on voit beaucoup, c'est certainement, ce qui reste vrai, c'est qu'on veut avoir des grands home run, donc on va avoir des coups de circuit. Il faut qu'on soit capable d'aller chercher 10 fois et plus ou avoir la possibilité d'aller chercher 10 fois plus son investissement. Ça, ça reste vrai, mais aussi, il y a évidemment plus de de concentration, puis de détail qui est apporté à s'assurer que la profitabilité peut être atteinte plus rapidement peut être que dans le passé, a été mis sous la loupe.
[00:12:55.620] - Orateur 1
C'est intéressant parce que vous avez su vraiment aller gagner la confiance des bailleurs de fonds. C'est quand même intéressant pour aller chercher du capital de risque pour votre croissance.
[00:13:03.580] - Orateur 2
C'est intéressant ce qu'on dit. Bâtir la confiance, c'est justement être capable de prévoir correctement, puis après ça, de faire tout le monde une décor dans l'écran.
[00:13:11.470] - Orateur 1
Il.
[00:13:13.150] - Orateur 2
Faut après que.
[00:13:15.230] - Orateur 1
Tout ça se matérialise dans le concret, que ce ne soit pas juste des fichiers démontage financiers sur Excel. Tout à fait. Est ce que pour vous, l'exportation, ça a passé par une preuve de concept dans une région donnée, puis après ça, on a multiplié. Vous êtes lancée, on attaque les États Unis et on va se lancer dans telle ou telle région. Comment ça a été pensé?
[00:13:40.570] - Orateur 2
C'est super intéressant. J'ai été nommée comme PDG, juste avant la pandémie, en 2020, on était déjà présents aux États Unis, mais de façon très digitale. On n'avait pas d'employés aux États Unis. On était définitivement de façon digitale seulement. Avec notre virage, on peut appeler ça un pivot, mais l'addition de cette approche vraiment entreprise et gouvernementale, on a quand même réfléchi beaucoup à avoir de l'air un peu plus local quand on a fait certaines propositions. Entre autres, dans le rapport de Los Angeles dont on a parlé, il y avait beaucoup un contexte local. À l'île d'Aubon, on encourage quand même des opérateurs locaux quand on fait ce genre de services. C'est vraiment permis par la technologie canadienne, mais il y avait quand même une saveur locale. On a essayé de vraiment bien comprendre comment leurs critères se font différents et personnaliser leur réalité politique qui est bien unique. On a passé beaucoup de temps à écouter des conseils d'administration, moi, les liens, ce qui se passe pour s'assurer qu'on ait la bonne approche qu'on n'en rêve pas comme des Canadiens, qu'on en traîne bien comme si on était même une compagnie qui arrive bien. Ça a beaucoup aidé.
[00:14:50.790] - Orateur 2
On a aussi écouté les gens avec qui on a parlé quand on était à Los Angeles pour arriver avec la bonne solution de ce qu'eux avaient entendu, qu'on trouve la bonne tonalité.
[00:15:00.180] - Orateur 1
C'est intéressant. Entre la première approche, l'introduction, puis oser un deal » comme on dit en bon français, « Finir avec la vente », c'est quoi le laps de temps? Est ce qu'il faut être patient?
[00:15:11.650] - Orateur 2
Oui, certainement. Ça peut être aussi court que trois semaines, mais pour les grandes villes, ça peut être des mois, voire des années. C'est des longs. On a travaillé pendant deux ans.
[00:15:21.930] - Orateur 1
Donc, ce n'est pas le même matin qu'on appelle à l'aéroport de Los Angeles, puis on leur offre une solution?
[00:15:26.690] - Orateur 2
Non, certainement. Puis, certainement, avec le gouvernement, je pense que des projets pilotes, ça fonctionne toujours bien. Il faut qu'il y ait de l'ouverture. Ça dépend que le côté des entreprises, je pense qu'il y a beaucoup plus de flexibilité à l'ouverture, mais après ça, la grande entreprise, le plus que le centre de décision est diffus. C'est compliqué d'avoir des grands délais, donc ça reste d'influencer les différents stakeholders à l'intérieur de l'organisation. Les gens veulent moins se voir aujourd'hui, mais il faut quand même trouver mieux comprendre ces organisations. Je pense que c'est vrai peu importe le pays dans lequel on est.
[00:16:05.380] - Orateur 1
Ou l'industrie dans laquelle on est.
[00:16:09.230] - Orateur 1
Là, on a parlé d'aéroport, on a parlé de gouvernement. Qui sont vos clients spécifiques?
[00:16:14.280] - Orateur 2
On n'en a plus de gens. Je pense que je me reculais, je parlais de leurs problèmes, tôt. Leurs problèmes sont souvent qu'ils trouvent des événements ou un endroit qui n'est pas bien connecté, qui a un problème de mobilité. Je suis dans un parc industriel où je suis un festival qui fait mon festival loin, où je vais avoir un gros problème de parking, de stationnement dans lequel je ne peux pas avoir tout le monde qui arrive avec des autos, ça va créer un stationnement, un problème de parking monstre et je ne peux pas les mettre ou j'ai des problèmes pour des raisons de sécurité, je ne veux pas avoir tout le monde pris pendant des heures pour essayer de sortir de la municipalité qu'on fait cet événement. J'ai vraiment ces éléments tous en commun où il y a des gens, que ça soit comme par exemple le Superbowl, ce genre d'évènements, ou qu'il y a beaucoup de gens, ou il y a du trafic, il y a des éléments, pas beaucoup d'espace, par exemple, de problèmes de stationnement, c'est là où on joue le mieux, puis c'est là où on donne nos meilleures solutions.
[00:17:13.030] - Orateur 1
Vraiment intéressant. Là, vous opérez actuellement dans quatre grandes villes américaines, New York, San Francisco, Miami, puis on en a parlé de Los Angeles. Est ce que vous avez l'intention de développer des nouveaux marchés?
[00:17:25.330] - Orateur 2
Oui, certainement. Comme j'en ai parlé un peu plus tôt, avec 17 milliards de marchés, on a encore beaucoup et très peu de consolidation. On a encore beaucoup de marchés à aller chercher, même juste aux États Unis. C'est vraiment là dessus qu'on se concentre. On se concentre sur des villes, ville par ville, vraiment à grandir dans le chapitre d'Entre elles. On n'est pas fermé d'une façon opportuniste à peut être aller dans d'autres pays. Des fois, on se fait appelé pour des choses à cause qu'on a une certaine réputation, mais certainement, qui dit d'autres? C'est un homme qui a choisi une organisation qui était dans tous les continents. On perd un peu plus de semaines, alors ça a un coût organisationnel d'aller de pays en pays. Chaque pays amène une complexité que, par exemple, d'aller dans une nouvelle ville rajoute pas. C'est quand même une considération de comment on a choisi de grandir, on a choisi de grandir pour les prochaines années jusqu'à temps qu'on voit vraiment que quand on a une certaine satisfaction de marché.
[00:18:19.480] - Orateur 1
Est ce que justement, quand vous avez approché les États Unis, vous avez fait vos premières ventes, vos premières affaires, est ce qu'il y avait des coûts inattendus ou des choses qui sont arrivées, qui ont été vous étiez, comme on dit, on n'a jamais pensé à ça, qu'on peut peut être partager aux gens, qui disent « OK ». Je n'ai pas tout pensé.
[00:18:37.580] - Orateur 2
Je vais parler de la Californie qui est probablement un des états les plus difficiles, dans lesquels elle avait des extrêmement hauts standards.
[00:18:44.120] - Orateur 1
Est ce qu'elle était belle là?
[00:18:45.200] - Orateur 2
Écoute, je ne vais pas faire de la peine à personne, mais je pense que la Californie quand même est allée très loin. Elle est très, très loin. Et surtout dans la mobilité, il y a vraiment des complexités. Et puis, je pense que surtout dans le monde des appels d'offres, on était quand même relativement nouveaux dans les appels d'offres, dans les grands appels d'offres et on a eu plein de complexités légales. Il y a toutes sortes de branches légales, mais vous imaginez réglementaire, labour... Il y a toutes sortes d'accroches, c'est même d'interprétations où on a vu chez certains partenaires, même des clients qui ne savaient même pas la propre réglementation qui s'appliquait, puis faisaient des représentations qui n'étaient pas vraies. Je pense que ça serait une des leçons peut être, c'est juste de valider.
[00:19:26.760] - Orateur 1
Donc, avoir un bon avocat.
[00:19:28.160] - Orateur 2
Oui, mais nous aussi, ne pas prendre … Oui, mais lui aussi ne peut pas prendre... Oui, lui aussi ne peut pas faire confiance nécessairement à ce qu'on se dit par même le client et les demandes et les appels d'offres. Même l'appel d'offre peut avoir des erreurs dedans. Je pense que je mettrais plus de fonds dans ça, dans un peu de prévoyance si on veut, pour augmenter l'équipe. Ça, ça fait quand même un apprentissage.
[00:19:51.970] - Orateur 1
C'est intéressant. J'ai appris aussi que vous offrez des services à Wilmington en Caroline Du Nord. Dites moi un peu, qu'est ce qui est différent par rapport aux autres services que vous proposez dans cette région?
[00:20:04.660] - Orateur 2
Oui, dans cette région, avec une autorité de transit , qui est quand même une ville assez diffuse. Ce n'est pas une concentration, c'est peut être quelque chose comparable à Ottawa, peut être, pour vous donner une idée. Il y a des lignes fixes qui existaient et ils voulaient commencer un service à la demande. Quand on parle de service à la demande, on peut vouloir dire tellement de choses. Il y a des gens qui disent qu'ils font des services à la demande. Nous, ce qu'on a vraiment proposé, c'est un service à la demande qui se porte à la porte, dans lequel on pouvait demander pour un voyage qui permettait d'aller à tous les endroits dans la ville en moins de 45 minutes, ce qu'on appelle pour nous la liberté. Quand tu as de la liberté, tu vas à la boutade, tu vas faire ton épicerie. Ça permet de ne pas avoir une deuxième voiture à la maison. On ne va peut être pas avoir zéro voiture, mais peut être qu'on n'a pas besoin d'avoir deux voitures. Tout ça pour un genre de quatre dollars qui est vraiment pas cher. Wow! On a vu dans toutes ces quatre grandes régions, une grande croissance de mobilité, d'achalandage, de 700 à 800 %.
[00:21:03.490] - Orateur 2
Vraiment quelque chose de surprenant. Pas juste le type de personnes qu'on voit plus souvent dans le transport en commun, mais des nouvelles personnes qui peut être dans le passé, n'ont pas considéré prendre ce qu'on appelle plus traditionnellement le transport en commun, c'est vraiment le transport et la mobilité.
[00:21:23.010] - Orateur 1
Donc, vous avez utilisé vraiment leurs slots à eux, leurs matériels à eux. C'est juste que vous avez amené une partie logistique.
[00:21:30.940] - Orateur 2
Non, on a utilisé des opérateurs locaux, comme on l'a toujours fait, qui d'habitude font une livraison dans la région et on les a mis en bonne contribution. Quand on a besoin des véhicules et que la bonne grandeur de véhicules, ces véhicules sont disponibles, ils font ces voyages et on est capable de 30 000 $ si tu demandes pour ton voyage, tu vas avoir la bonne grandeur de véhicule que on est capable de ramasser. C'est vraiment surprenant ce que ça leur a permis de faire. C'est tellement efficace en termes de coûts parce que tu ne paies pas pour le véhicule tout le temps. Le véhicule est en train de faire autre chose quand il n'est pas là. Enfin, ils ont converti des lignes fixes qui étaient moins performantes pour quelque chose de plus performant comme ce service. On voit ça d'année en année que c'est en train de grandir et prendre de l'expansion parce que finalement, les Links Fix ont vraiment leur lieu quand il y a un grand corridor de voyage sur une ligne. Ça fait du sens, mais ça ne fait pas tout le temps du sens. Peut être que c'est vraiment des modes hybrides qu'on doit développer par ces tolérances, de regarder vraiment cette région et d'apprendre comment les gens se déplacent.
[00:22:27.980] - Orateur 2
Un des grands défis, peut être, de notre société en termes de mobilité, c'est qu'on est très bon à mesurer qu'est ce qui existe, mais on n'est pas très bon à mesurer qu'est ce qui n'existe pas. Ce qui existe souvent, ce qu'on mesure, c'est la fréquence de voyage qui est bonne, mais ce qui est plus important, c'est comment est ce qu'on va adresser les besoins des personnes qui ne prennent pas le transport, mais qui pourraient le prendre. Par exemple, justement, cette personne qui est partie, ça a pris combien de temps de se rendre de chez elle à l'endroit où elle est? Si ça, c'est trop long, ils iront pas, ils vont prendre la moto. C'est ça la calcule. C'est ça le calcul.
[00:23:02.350] - Orateur 1
Vous, vous avez tous ces indicateurs de performance parce que tout est dans votre solution digitale?
[00:23:08.800] - Orateur 2
Nous sommes en une plateforme exacte.
[00:23:10.650] - Orateur 1
C'est vraiment intéressant. Côté ESG, tu l'as dit tantôt, la mobilité au Québec représente 47% de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Il n'y a pas assez de nitrogène pour la planète pour que chacun de nous aille son auto électrique devant la porte. Chaque bus peut remplir assez 40 voitures sur la route. On a des problèmes d'embouteillage, tout ça. Votre solution, ce que vous amenez dans le fond, c'est une solution hyper écologique pour la mobilité.
[00:23:40.960] - Orateur 2
Exact, parce qu'en premier lieu, on sait que les autobus d'emblée, c'est écologique. Mais en plus, on utilise les autobus qui sont déjà sur la route, donc la production du véhicule est déjà en danger. Puis absorbée. Exact. Et on augmente l'utilisation de ces véhicules-là, donc c'est encore une fois encore plus écologique à travers notre modèle d'affaires. Finalement, dans certains endroits, on teste des véhicules électriques aussi, surtout au Québec puis en Californie, parce qu'il y a des subventions qui permettent que ça devienne économiquement intelligents. Mais de plus, ces véhicules ont un bon pouvoir être électriques. On voit que plus que 60% de nos voyages pourraient être faits avec de l'électrique, alors il n'y aura pas de raison, quand économiquement, ces calculs vont fonctionner minime, qu'on ne puisse pas faire l'adoption de tous les véhicules.
[00:24:32.350] - Orateur 1
Je pense qu'il y a aussi un côté social. Tu en parlais tantôt, tu touchais à ce point là où il y a peut être des gens soit à mobilité réduite ou pour toutes sortes de raisons qui ne peuvent pas se permettre le transport en commun. Puis là, vous arrivez à atteindre ces gens là.
[00:24:46.890] - Orateur 2
C'est le S dans l'ESG, on en parle moins souvent. Mais l'inclusion sociale, c'est quelque chose qui me tient vraiment à cœur parce que le premier frein à l'emploi, c'est souvent la mobilité. On le sait du côté employeur, la deuxième considération après « Combien ils vont me payer? », c'est « Comment je vais m'y rendre? » Donc, on touche vraiment le nant de la gamme dans une situation où il y a moins de main d'œuvre qu'une fille, on veut attirer des gens. C'est vraiment quelque chose à adresser en tant que société.
[00:25:17.910] - Orateur 1
Quels sont les objectifs de croissance pour BUS. Com?
[00:25:22.080] - Orateur 2
On a beaucoup d'ambition, c'est à dire que nous, on veut répéter des succès comme les aéroports. On voit vraiment comme un beau marché de ce côté là. On voit aussi beaucoup un très beau marché du côté des employeurs qui veulent mettre en place des navettes technologiques. En premier, vraiment axé sur l'inclusion, puis s'assurer un bon flux de main d'œuvre. C'est vraiment là où on met la majorité de nos efforts. Historiquement, on a quand même une bonne part de marché dans les festivals, dans ce genre de choses, alors on continue de grandir. C'est sûr qu'il y a un effort particulier sur les deux premiers segments qu'on parlait. Puis certainement, c'est particulièrement axé aux États Unis, simplement parce que le marché est plus grand, puis on voit plus de possibilités de croissance de ce côté là. Il y.
[00:26:08.970] - Orateur 1
A beaucoup d'entrepreneurs canadiens qui nous écoutent en ce moment. Est ce que tu as des conseils à donner aux entreprises qui voudraient.
[00:26:16.420] - Orateur 2
S'implanter.
[00:26:17.450] - Orateur 1
Aux États Unis pour la première fois? Tu as touché à quelques points, mais disons un ou deux conseils que tu pourrais nous donner.
[00:26:27.350] - Orateur 2
Je pense qu'il faut aller chercher des partenaires locaux. Je pense que ça fait partie des éléments qui nous ont amenés beaucoup de succès, d'écouter ce qui se passe. La deuxième chose, je pense qu'à un moment donné, si on est sérieux, si on veut chercher des gros chiffres, surtout en vente, ça vaut la peine d'avoir quelqu'un local qui va avoir de l'air local pour une triade vente. Ça ne veut pas dire que le PDG ne va pas closer la vente ou faire le dernier pitch, mais je pense que c'est important à un moment donné. Puis peut être une autre piste, c'est de choisir quand même, je vais être plus spécifique sur ce que je veux dire, mais par exemple aux États Unions, on n'a peut-être pas commencé avec un état dans lequel on n'avait pas beaucoup de valeurs en commun. C'est important pour nous qu'on aille quelque part, qu'on comprendrait bien, qu'on prendrait un peu les besoins, puis qu'on soit capable de mieux s'adapter par rapport à notre façon de vendre aujourd'hui, à qui on veut devenir. Je pense qu'on peut s'adapter. On peut toujours s'adapter, mais je pense qu'on a choisi quand même ça au sérieux.
[00:27:28.350] - Orateur 1
Dernière chose, au niveau financier aussi, peut être d'avoir des gens comme, j'imagine qu'EDC vous a aidés pour l'exportation.
[00:27:36.990] - Orateur 2
Oui, 100 %. Je pense qu'EDC a été un partenaire extrêmement efficace dans les dernières années. Ça a été d'équité, des éléments de dette ou plus particulièrement, par exemple, pour l'exportation, dans les appels d'offres, il y a beaucoup de performance bonds ou des letter of credit ou des trucs comme ça, puis des trucs qui seraient par ailleurs, non accessibles pour une organisation en croissance comme la nôtre. EDC joue un rôle vraiment crucial dans la communauté pour remplir ce « vacuum » de services. Ça nous a permis d'aller chercher des contrats plus 100 millions. Sans ADC, on n'aurait pas pu faire ça. Leur accompagnement, mais aussi leur efficacité, je pense que c'est ce qui m'a toujours surpris, c'est qu'ils sont rapides. Ils répondent au téléphone, c'est souvent quelque chose qu'on ne s'attendrait pas d'une société d'État. Je n'ai que de compliments de ce côté là.
[00:28:28.100] - Orateur 1
Hyper intéressant. Maxime, vraiment, quel sujet passionnant que la mobilité, la solution que vous amenez. Moi, j'en vois à travers le monde, je pense qu'il y a vraiment énormément de marchés qui pourraient bénéficier de ce que vous avancez. Merci énormément d'avoir pris le temps de discuter avec moi aujourd'hui. Ça fait un réel plaisir. J'espère que les gens ont autant apprécié la discussion que moi.
[00:28:54.640] - Orateur 2
Merci pour tes bonnes questions. J'espère que ça sera bénéficié de certains entrepreneurs qui écoutent le podcast.
[00:29:06.300] - Orateur 1
Génial. Merci tout le monde d'avoir rejoint aujourd'hui à l'émission L'impact de l'exportation balado. Si vous avez apprécié l'épisode d'aujourd'hui, on serait ravis que vous vous abonnez évidemment, que vous notiez et que vous laissez un commentaire sur votre plateforme préférée. Alors, je vous dis à la prochaine.
Invité(e)
PDG, Bus.com
Animatrice
Cofondatrice de PRANA et participante de la série québécoise “Dans l’œil du dragon” de Radio-Canada
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