EDC a poursuivi ses travaux en matière de pratiques ESG, à la fois pour bâtir ses propres bases et pour offrir une plus grande valeur à ses clients.
À titre d’organisme de crédit à l’exportation du Canada, nous savons que notre durabilité à long terme est liée à la réussite internationale et à la durabilité de nos clients.
C’est pourquoi des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) solides sont au centre de la stratégie 2030 d’EDC, et c’est aussi la raison pour laquelle nous nous engageons à imbriquer ces pratiques à tous les niveaux de l’organisation.
Par ailleurs, il est maintenant plus important que jamais de comprendre la valeur de la croissance commerciale responsable.
Les gouvernements et les organismes de réglementation mettent en place des normes ESG plus rigoureuses, qui demandent aux entreprises de toutes tailles de produire des rapports plus complets sur les répercussions de leurs activités sur les collectivités et l’environnement. De nouvelles lois entourant les chaînes d’approvisionnement, comme le Projet de loi S-211 au Canada et la Directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité dans l’Union européenne, tiennent les entreprises davantage responsables de leurs fournisseurs, ce qui, à son tour, fait des facteurs ESG un élément décisif lors de l’octroi de contrats.
Puis, il y a les événements qui rappellent pourquoi les facteurs ESG doivent être une priorité stratégique : 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes (entre autres, les feux de forêt sans précédent au Canada) qui ont frappé le monde entier. Des conflits armés majeurs ont également ramené au premier plan les enjeux liés aux droits de la personne, et l’augmentation de l’inflation a exacerbé les défis économiques.
C’est sur cette trame de fond qu’EDC a poursuivi ses travaux en matière de pratiques ESG, à la fois pour bâtir ses propres bases et pour offrir une plus grande valeur à ses clients : nous avons lancé un Cadre de financement durable afin de montrer plus en détail la façon dont nous assurons le suivi et la production de rapports sur cet aspect en évolution de nos activités; nous avons publié notre cinquième Divulgation liée au climat, qui est chaque année plus rigoureuse et mieux alignée sur le cadre du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC); nous avons effectué notre quatrième analyse par scénario climatique, qui aide la Société à comprendre et à mieux gérer les risques et les occasions liés au climat associés à nos activités de financement et de souscription; nous avons joint le forum du Groupe de travail sur les informations financières liées à la nature et avons commencé à évaluer les retombées d’EDC sur la biodiversité; et, après de longues consultations, nous avons mis à jour les cinq politiques de notre Cadre de gestion des risques environnementaux et sociaux, qui appuie nos efforts pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, respecter les droits de la personne, améliorer la transparence et soutenir la transition de nos clients vers une économie sobre en carbone.
En outre, les activités externes sont restées une priorité pour le Groupe du développement durable en 2023. Nous avons organisé deux réunions du Conseil consultatif sur les questions ESG, l’une portant sur le tableau de bord et le cadre des retombées ESG d’EDC et l’autre, sur nos stratégies pour le commerce inclusif et pour l’Indo-Pacifique. En juin, à l’occasion de notre deuxième table ronde à l’intention de la société civile, l’Équipe de la haute direction d’EDC s’est entretenue avec sept organisations de la société civile au sujet des activités et de la performance d’EDC liées aux facteurs ESG. Du côté de la scène mondiale, j’ai été ravie de participer au Forum des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme à Genève où, parmi d’autres constats, l’importance d’adopter une approche axée sur les droits de la personne dans la lutte contre les changements climatiques s’est faite on ne peut plus évidente. J’ai également fait partie de la délégation canadienne à l’occasion de la COP28 à Dubaï, où EDC s’est jointe à la Net Zero Export Credit Agencies Alliance (NZECA) à titre de membre fondateur. Là-bas, j’ai trouvé encourageant de voir a collaboration et l’innovation entre les membres de la communauté internationale d’organismes de crédit à l’exportation, ainsi que la volonté de mettre en commun nos pratiques exemplaires et d’unir nos forces pour une économie durable et sobre en carbone.
Vers la fin de 2023, EDC a pris une importante mesure organisationnelle en combinant les groupes du Développement durable et de la Gestion des risques; par conséquent, je signe le présent message à titre de « chef de la gestion des risques et du développement durable » plutôt que « chef du développement durable ». Compte tenu de la hausse constante des risques à l’échelle mondiale auxquels les entreprises canadiennes sont exposés, ainsi que de l’interrelation croissante des risques financiers et non financiers pour nos clients comme pour la Société, le fait de combiner les deux disciplines sous une même direction nous semble aller de soi. Et pour poursuivre dans cette lancée, nous continuerons de faire évoluer notre Cadre de gestion des risques pour assurer une gouvernance solide.
Pour les prochaines années, nos priorités à EDC seront de faire des progrès vers l’atteinte de notre objectif de carboneutralité à l’horizon 2050, de discuter avec nos clients de leurs parcours ESG, de gérer les risques liés aux droits de la personne dans notre chaîne d’approvisionnement avec plus de rigueur, et de gérer nos émissions d’exploitation en parallèle avec nos émissions de portefeuille. C’est ainsi que nous continuerons à respecter notre engagement stratégique envers les gens, la planète et la prospérité au pays.
Lorraine Audsley
Chef de la gestion des risques et du développement durable